Détox digitale : mon expérience et mes conseils pour réussir à se déconnecter

Cet été, j’ai tenté ma première détox digitale pour me déconnecter des écrans et retrouver un vrai temps pour moi.

Dans cet article, je vous partage mon retour d’expérience, les raisons qui m’ont poussée à franchir le pas, et mes conseils concrets pour réussir votre propre déconnexion.

Mes conseils pour une détox digitale réussie

Pourquoi j’ai décidé de faire une mini détox digitale ?

Depuis plusieurs mois, je sentais que je m’épuisais à force d’être constamment connectée. Les réseaux sociaux, les notifications en continu, les heures passées à scroller sur Facebook… J’avais cette impression de perdre mon temps et de m’abrutir un peu plus chaque jour.

« Tiens, un message… je répondrai plus tard. »
Mais bien souvent, je n’y arrivais pas.

Je me suis rendu compte que mon téléphone était devenu omniprésent. Il était à la fois mon appareil photo, mon GPS, mon bloc-notes, ma boîte mail, mon lien avec les réseaux… un vrai compagnon de vie numérique.

Cette surcharge digitale m’a poussée à faire une pause. J’ai alors décidé de tester une détox digitale, une vraie coupure pour retrouver du temps pour moi, me reconnecter au réel, et surtout, respirer.

Je me suis rendue compte, il y a quelque temps, que lorsque j’ouvrais Facebook ou les autres réseaux sociaux, ce n’était plus par envie, mais par simple réflexe. Un automatisme vide de sens.

Je passais énormément de temps sur Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat… Et à force de scroller, je me sentais de plus en plus abrutie, presque vidée. Une question revenait sans cesse dans mon esprit : « Qu’est-ce que ces réseaux sociaux m’apportent vraiment ? »

Avec ma casquette de blogueuse, je sais que c’est « le jeu » : être présente, poster régulièrement, partager des photos, des infos… Mais au fil des mois, cette activité m’a amenée à me demander, cette fois à titre personnel : « Est-ce que ces plateformes m’apportent réellement quelque chose ? »

Cette réflexion a été un déclencheur fort dans ma décision de commencer une mini détox digitale.

Mes étapes pour débuter une détox digitale

Mission acceptée ! J’ai décidé de me déconnecter totalement des réseaux sociaux que j’utilise chaque jour : Facebook et Instagram !

Étape 1 : dire adieu au smartphone dans la chambre

La toute première chose que j’ai mise en place — et ce, quelques semaines avant ma vraie coupure — a été d’acheter… un radio réveil.

Pourquoi un radio réveil, me direz-vous ?

Parce que, comme beaucoup de Français, je dormais avec mon téléphone à côté de moi. Même s’il était en mode avion la nuit, je l’utilisais avant de dormir et dès le réveil, « juste pour vérifier ce qui s’était passé ».

Biiiiip ! Erreur.

Selon de nombreuses études, utiliser son téléphone dans son lit perturbe le sommeil : la lumière bleue des écrans retarde la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Résultat : un sommeil moins profond, moins réparateur.

C’est pour ça que j’ai choisi de laisser mon téléphone dans le salon et de revenir à un bon vieux réveil pour me réveiller. Résultat : première étape de ma détox digitale testée et approuvée !

Et vous, seriez-vous prêt(e) à laisser votre téléphone hors de votre chambre ?

Étape 2 : le déclic… appuyer sur « déconnexion »

Première vraie difficulté : réussir à cliquer sur « se déconnecter » pour chaque application.

La petite voix intérieure disait :
« J’ai bien tous mes mots de passe au cas où ? »

Finalement, j’ai tout déconnecté… sauf Instagram, que je devais garder pour des raisons professionnelles. Mais j’en ai profité pour désactiver toutes les notifications. D’ailleurs, même aujourd’hui, Instagram me rappelle régulièrement de les réactiver « pour une meilleure réactivité »… no thanks !

Étape 3 : faire du tri dans ses applications

Ensuite, j’ai supprimé toutes les applications qui ne me servaient pas tant que ça. Surprise : j’ai même gagné un peu d’espace de stockage. Bonus !

À défaut de les supprimer, j’ai aussi déplacé certaines applications que je voulais moins utiliser (comme Instagram, Twitter ou Facebook) dans un dossier bien caché… à la troisième page de mon écran d’accueil. Objectif : réduire les tentations de cliquer machinalement dessus.

Étape 4 : gérer le « géant » WhatsApp

À mon avis, WhatsApp est l’un des plus gros voleurs de temps aujourd’hui. Avec tous les groupes et les notifications, il est facile d’y passer des heures sans s’en rendre compte.

Je ne l’ai pas désinstallé, mais j’ai trouvé une astuce :

• J’ai retiré toutes les notifications pour ne plus voir le petit logo apparaître.

• J’ai même mis certains groupes sur « silence ».

Ce que j’ai constaté à cette étape : ce n’est pas si simple de tout désactiver. Même pour une application, il faut parfois fouiller dans les réglages pour vraiment couper les interruptions.

Étape 5 : prévenir mon entourage

Avant de me déconnecter pour de bon, j’ai préféré prévenir mes proches que je serais moins réactive que d’habitude.

Ce qui m’a étonnée, c’est la réaction : beaucoup m’ont encouragée, en m’envoyant des messages pour me souhaiter une bonne « détox ». Et c’est là que j’ai réalisé à quel point nos téléphones sont devenus des liens forts avec les autres.

Rien que le fait de devoir « prévenir » m’a montré à quel point se déconnecter n’est pas neutre.

Mon bilan de ces 10 jours de détox digitale 

Au début, ce n’était pas si simple. C’était comme sortir de ma zone de confort. J’ai dû changer mes habitudes : ne plus avoir mon téléphone comme « compagnon de route », et surtout, apprendre à réutiliser mon temps autrement que pour scroller sur Facebook, Instagram ou d’autres sites.

Résister à la tentation

Les deux premiers jours ont été les plus déroutants. Mon téléphone était là, bien sagement de côté. Et une question revenait :
« Vais-je réussir à résister à la tentation de le reprendre ? »
La réponse ? Non, pas tout à fait !

Oui, j’ai reçu des messages, vu que mes amis postaient leurs photos de vacances, ou m’écrivaient sur WhatsApp. Mais j’ai appris à ne pas répondre dans l’instant. Je me suis autorisée à répondre quand j’en avais vraiment envie, et non plus par réflexe.

Moins de batterie, plus d’énergie

Autre chose étonnante : je n’ai eu besoin de recharger mon téléphone qu’une seule fois par jour. Adieu batterie externe toujours fourrée dans mon sac « au cas où ». Une belle surprise !

Repenser ma façon de partager

J’avais l’habitude de « tout » partager, surtout en story sur Instagram. Mais durant cette pause, j’ai pris du recul. Aujourd’hui, je choisis de partager uniquement ce que j’ai vraiment envie de montrer — et non pour plaire à l’algorithme ou rester « visible ».

Les réseaux, un lien… mais pas un besoin

Je ne crache pas dans la soupe : les réseaux sociaux m’ont permis de garder le lien avec mes proches partout dans le monde, de rencontrer des voyageurs passionnés, et même d’avoir de belles opportunités professionnelles grâce à ce blog, La Girafe qui Vole.

Internet est un outil formidable.
À moi maintenant de l’utiliser autrement.

Se déconnecter pour mieux se retrouver

Cette détox digitale m’a apporté une vraie satisfaction personnelle :
« Je me suis écoutée et j’ai réussi à ralentir. »

Oui, j’ai pris conscience de ma dépendance au téléphone. Mais à ma grande surprise, je n’ai pas ressenti de manque. J’étais décidée à faire cette coupure, non pas par défi, mais pour mon bien-être.

Pendant ces dix jours, j’ai :

• fait de longues balades (sans sac, pour une fois !),

• joué avec mon petit girafon,

• lu plusieurs livres (quel bonheur !),

• profité du grand girafon…

C’est ça, la vraie vie : être dans le moment présent, avec ceux qu’on aime.

Et après… que s’est-il passé ?

Quand j’ai repris mon téléphone après ces dix jours, je me suis posée une question toute simple :

« S’est-il passé quelque chose d’important pendant mon absence ? »

La réponse ? Pas vraiment. Et c’est ça qui est libérateur.

Mes derniers conseils pour réussir votre détox digitale

Avant tout, pas besoin d’être radical(e). Une détox digitale ne signifie pas forcément couper 100 % du temps, 100 % des écrans. Ce qui compte, c’est de trouver son propre équilibre, à son rythme.

Déconnecter progressivement peut être beaucoup plus efficace qu’une coupure brutale. Il est difficile de tout arrêter d’un coup, surtout dans une vie bien remplie.

1. Classez vos applications

Commencez par classer vos applications selon leur utilité et leur fréquence d’usage.
Personnellement, je savais que supprimer WhatsApp n’était pas réaliste. Alors, j’ai simplement déplacé l’icône sur une autre page de mon téléphone — loin de mon écran d’accueil — pour éviter les automatismes.

Astuce : vous pouvez aussi créer un dossier « slow digital » où vous regroupez toutes les applis que vous voulez moins consulter. Cela aide à créer une friction volontaire avant d’y accéder.

2. Posez-vous les bonnes questions

Demandez-vous :

• Pourquoi ai-je envie de faire cette pause ?

• De quoi ai-je besoin ?

• Combien de temps suis-je prêt(e) à me passer (même partiellement) de mon téléphone ?

Ces questions sont simples, mais puissantes. Elles vous guideront vers une déconnexion plus consciente.

3. Ne vous mettez pas la pression

L’idée n’est pas de réussir un challenge, mais de retrouver un rapport sain avec votre téléphone. On est tous un peu accro, à des niveaux différents — et ce n’est pas une faute. C’est une prise de conscience, pas une punition.

Je vous invite d’ailleurs à lire cet article de Tristan Harris (ancien ingénieur chez Google) qui parle très bien de notre relation aux écrans et de l’attention qu’ils captent.
Et pour aller plus loin, voici aussi « 6 conseils simples pour vous déconnecter cet été ».

En conclusion : une pause pour mieux repartir

Soyons réalistes : je ne peux pas (et ne veux pas) me passer complètement d’internet ou des réseaux sociaux. C’est aussi mon métier de vous inspirer, de vous faire rêver, de vous emmener ailleurs avec mes mots et mes photos.

Mais j’ai compris une chose essentielle :
Je peux choisir de m’offrir des jours « OFF » pour me ressourcer.

Et ces pauses me permettent de revenir plus inspirée, plus alignée, plus motivée.

Et vous, seriez-vous prêt(e)s de faire à votre tour une « detox digitale » et/ou en avez-vous déjà fait une ? Partagez votre expérience par ici !

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