Sociaux
Après avoir découvert la sublime région du nord de la Tanzanie avec ses célèbres parcs nationaux, ses monts et cratères que j’ai traversé le temps d’un trek, me voilà en route vers le sud…
Dans ce nouvel article, je vous dévoile mes étapes en Tanzanie du sud à travers mes 10 moments forts et coups de cœur que j’ai pu vivre dans cette sublime région du pays, encore méconnue.
SOMMAIRE DE L'ARTICLE :
Mon voyage en Tanzanie du Sud : mon itinéraire, mes coups de coeur et mes conseils
Découvrez mon itinéraire dans le sud de la Tanzanie
Quelle route ! Au total, du nord au sud, ce sont près de 3.000 kilomètres que nous avons parcouru.
Ce sont beaucoup d’heures passées en voiture pour faire parfois seulement quelques centaines de kilomètres en une journée complète. C’est alors pas mal de fatigue qui se fait ressentir avec toutes les pistes empruntées, les secousses à certains moments et parfois la poussière.
MAIS, c’est surtout tant de beauté que nous avons traversés, en plein coeur de paysages variés, sauvages et verdoyants pour découvrir une région de Tanzanie, hors des sentiers battus.
Voici mon itinéraire en 8 jours / 7 nuits dans le sud du pays :
- Jour 1 : Karatu – Makuyuni – Dodoma – 355 kilomètres (environ 8 heures de route) – Nuit au New Dodoma Hotel
- Jour 2 : Dodoma – Iringa – Msembe gate (Ruaha National Park) – 367 kilomètres (environ7h de route) – Nuit au Tandala Tented Camp
- Jour 3 : Safari au Coeur du Parc national de Ruaha – Nuit au Ruaha River Lodge
- Jour 4 : Ruaha – Udzungwa (vallée de Kilombero) – 325 kilomètres (environ 8h de route) – Nuit au Hondo Hondo Udzungwa Forest Camp
- Jour 5 : Udzungwa – Morongoro – 155 kilomètres via le parc national Mukuni) : (environ 4 heures de route) – Nuit dans une guesthouse (que je ne recommande pas du tout!)
- Jour 6 : Morongoro – Matambwe gate (Selous game reserve) puis traverser jusqu’à l’est de la réserve (environ 7 heures de route) – Nuit au Selous River Camp
- Jour 7 : Safari au Coeur de Selous Game Reserve – Nuit au Roho Ya Selous
- Jour 8 : Selous – Dar Es Salaam (aéroport) (environ 6 heures de route)
Fin du voyage
Bien sûr, cet itinéraire est à titre indicatif. Car bien souvent, les voyageurs qui souhaitent découvrir le sud de la Tanzanie, partent depuis l’aéroport de Dar Es Salaam et font alors le sens inverse de mon itinéraire cité ci-dessus; à savoir : Dar Es Salaam, Selous, Morogoro, Mikumi, Udzungwa, Ruaha. Le tout soit en voiture soit en se déplaçant en avion car il y a quelques aéroports / aérodromes dans le sud comme à Selous, à Ruaha ou encore à Dodoma.
Découvrez mes 10 moments forts et coups de cœur en Tanzanie du sud
Au Parc National de Ruaha
Bienvenue dans LE plus grand parc national de la Tanzanie et d’Afrique de l’Est avec près de 20.200 km2 de superficie. Du nord-est au sud-ouest le parc s’étend sur 260 kilomètres.
« Là où se trouve l’eau, se trouve la vie ».
Dès que nous empruntons les premières pistes au sein du parc, nous commençons à observer des girafes, des zèbres, des antilopes. Le tout, dans un cadre naturel que je trouve étonnant aux premiers abords. En effet avec tous ces arbres et cette savane de broussailles, je trouve même qu’il est assez difficile d’observer les animaux.
Au fil du temps, nous nous déplaçons au beau milieu de vallées parsemées de palmiers et nous traversons des collines verdoyantes, sommes entourés d’énormes baobabs…et je dois avouer que je trouve le parc de plus en plus beau et étonnant.
Durant ces premières heures de safaris, on observe alors de plus en plus de girafes et la magie du safari commence à prendre son sens.
Puis, je découvre enfin les deux antilopes que j’attendais d’observer : le kudu et aussi le cobe à croissant.
C’est également dans le parc national de Ruaha que j’ai pu vivre de beaux moments de safaris et d’observation de la faune sauvage que je vais vous raconter ci-dessous.
#1 Observer les crocodiles et les hippopotames
Durant la première matinée de safari dans le parc national de Ruaha, nous nous arrêtons à un premier un point d’observation face à un paysage très rocheux. Le cadre naturel est vraiment époustouflant.
Nous ouvrons bien les yeux et là, j’y découvre des animaux inattendus : hippopotames, crocodiles, babouins et marabous, dans un seul et même endroit. Il semble tous sereins de cohabiter ensemble.
Nous prenons le temps d’observer cette scène de vie à travers nos yeux, nos jumelles et aussi mon grand objectif (que j’avais loué pour ce voyage).
Je remarque qu’il faut que j’ouvre bien les yeux car la visibilité n’est pas si facile.
Si vous regardez bien toutes mes photos ci-dessous, vous y verrez donc quelques animaux, qu’on n’a pas tant l’habitude d’observer dans les parcs nationaux du nord de la Tanzanie.
#2 L’observation d’une girafe en train de boire
La première fois que j’ai observé une girafe qui s’abreuvait c’était en Namibie, plus précisément dans le parc national d’Etosha.
Il n’est pas très fréquent de voir les girafes qui s’abreuvent. Car pour boire, la girafe doit écarter ses pattes et baisser son cou. Les girafes n’ont pas besoin de boire tous les jours car elles trouvent aussi le moyen de s’hydrater dans les plantes qu’elles mangent. Alors, je sais que ce moment reste l’un des plus uniques, alors nous prenons le temps d’observer cet instant.
#3 L’arrivée surprises de dizaines d’éléphants le soir de mon anniversaire
Durant notre voyage dans le sud, nous avons passé 2 nuits à l’intérieur du parc national de Ruaha. C’est dans ces deux lodges que j’ai vécu deux moments forts.
Le premier grand souvenir était lors de notre première nuit, au Tandala Tented Camp, un camp situé à 10 kilomètres de l’entrée du sud-est du parc.
On arrive dans ce campement en fin de journée, quelques minutes avant la tombée de la nuit. Le camp compte dix tentes surélevées et ont été conçues avec des matériaux locaux comme le bois. Ici, tout prône pour le respect de l’environnement : l’éclairage est solaire et l’eau chaude est fournie par les panneaux solaires. Les tentes sont quant à elles assez espacées entre elles, laissant ainsi une certaine intimité.
C’est donc depuis l’une des tentes, que nous avons entendu des bruits de barrissements…d’éléphants !
Car ici, il est fréquent que des familles d’éléphants viennent s’abreuver dans l’un des bassins et points d’eau du campement. Ce fameux point d’eau se situe face à la terrasse des parties communes du lodge ET aussi de la terrasse de notre tente.
Quelle chance …nous avons face à nous, des dizaines d’éléphants qui se retrouvent au moment du coucher de soleil.
Ce qui est encore plus fou, c’est que ce jour-là, c’était mon anniversaire alors je peux vous l’avouer : c’est l’un de mes plus beaux cadeaux d’anniversaire, celui d’observer cette scène unique et tous ces éléphants, au nombre de 20, peut-être 30 voire 40 ?!
Après ce moment d’observation fort en émotions où le silence a pris le dessus avec parfois des “oooh”, “waou”, il est le temps de dîner sous les étoiles…
Le ciel est d’une beauté incroyable ce soir-là. Avant d’aller se coucher, rien de mieux que de s’apaiser et observer les étoiles au-dessus de nos têtes, depuis la terrasse de notre tente.
#4 Le lever du soleil depuis la terrasse du Ruaha River Lodge
Après une journée de safari au coeur du parc national de Ruaha, nous avons posé nos valises dans un lodge situé au beau milieu du parc, au Ruaha River Lodge.
Ce lodge s’intègre lui aussi parfaitement dans l’environnement naturel au beau milieu de blocs de rochers granitiques (appelés “kopje”) et se situe même face à la rivière Ruaha. Le lodge offre ainsi une vue spectaculaire sur la rivière et est donc un point idéal pour observer les animaux sauvages qui descendraient boire.
Nous avons alors dormi dans l’un des chalets (appelés aussi «bandas») qui dispose d’une terrasse avec deux chaises qui appel à l’observation des animaux et le paysage face à soi.
Dès la nuit tombée, un membre du personnel, un Maasaï, nous fait vite comprendre qu’il est primordial de ne pas sortir de notre chalet seul, mais accompagné. Car, tous types d’animaux sauvages peuvent venir autour et au sein du lodge. Ce soir-là, il y aurait eu des hippopotames et même un léopard qui seraient venus autour de la rivière. Nous n’avons rien vu ni entendu. Cependant, le lendemain matin, vers 5H30, j’ai été réveillée par la lumière du jour. J’ai de suite pris de quoi immortaliser le lever du soleil, mon appareil photo.
Le silence régnait bel et bien à cette heure-là : les couleurs changent vite. On passe du rose, au orange, puis au jaune…mêlé aux nombreux survols d’oiseaux.
Puis, les minutes passent et en observant bien au loin, je découvre un premier éléphant. On dirait presqu’il s’approche de la rivière, donc de la terrasse où je me trouve.
C’est bel et bien le cas, il s’agit d’un éléphant. Et il semblerait même que ce n’est pas qu’un éléphant mais plusieurs puisqu’il s’agirait même d’une grande famille qui est en train de se déplacer face à moi. Oui, oui, une famille de 8 éléphants se trouve devant moi, à quelques dizaines de mètres. La fatigue d’être debout à 5H30 du matin ne se fait pas ressentir bizarrement. La magie est encore bien là, celle d’observer ces grands pachydermes dans un cadre naturel fascinant.
#5 Un groupe de 4 lionnes qui chassent au cœur du parc de Ruaha
Après un beau moment d’observation depuis la terrasse du Ruaha River Lodge, nous voilà sur les routes du parc à bord de notre 4X4. Tous ensemble, nous sommes prêts à vivre une nouvelle journée de safari et à se laisser surprendre.
Une des surprises de cette nouvelle journée de safari a été celle d’observer au loin une première lionne.
La lionne est difficilement observable car les plaines sont si verdoyantes et la lumière si éclatante, que fort heureusement mon téléobjectif et mes jumelles me permettent de la voir sans oublier les yeux et l’habitude de nos guides à nos côtés.
Puis, on découvre que cette lionne ne se déplace pas seule, mais avec trois autres lionnes.
Chacune d’elles semble être bien concentrée, focalisée sur un point fixe. Elles se déplacent doucement et avec précaution. Il nous faudra quelques minutes pour comprendre qu’au loin se trouve un troupeau de quelques zèbres. Toutefois, quelques voitures nous rejoignent à notre point d’observation et on devine vite que les zèbres ont senti le danger venir et semblent elles aussi se déplacer doucement …mais sûrement pour échapper aux lionnes qui s’approchent.
Au fil des minutes, les lionnes se rejoignent, s’approchent du troupeau qui s’éloigne donc à son tour, puis on remarque que finalement les lionnes abandonnent leurs proies. Les zèbres sont partis et il semblerait que les quelques voitures présentent ont gênées cette partie de chasse ratée.
Ce moment de safari me fait réaliser à quel point il est important de respecter certaines règles en safari. Si vous n’avez pas encore découvert mon précédent article sur le safari en Afrique, ne manquez pas de cliquer sur ci-dessous.
#6 Observer des animaux sauvages inhabituels
Le parc national de Ruaha abrite l’une des plus grandes populations d’éléphants de Tanzanie mais pas seulement… C’est aussi l’un des plus importants refuges pour le chien sauvage, une espèce très menacée. Le parc abrite également près de 400 espèces d’oiseaux, de nombreuses antilopes, des hippopotames et d’autres animaux que j’ai pris plaisir à observer. Sauriez-vous les reconnaître ?
Au Parc national des Monts Udzungwa
Bienvenue au coeur d’une chaîne de montagnes forestières et de cascades, situées toujours dans le sud de la Tanzanie.
Depuis le parc national de Ruaha, il nous a fallu près de 8 heures de route. C’était long, très long, mais la route était si belle…
Avec toutes ces beautés traversées, on oublierait presque la durée de trajet et parfois l’état des routes qu’on a pu prendre.
Udzungwa est avant tout un petit paradis pour les randonneurs. Car ici, on compte près de 7 sentiers de randonnées qui emmène le voyageur à observer la cascade de Sanje et aussi découvrir des paysages verdoyants fascinants tout en observant des oiseaux voire même une espèce de primate endémique, le colosse rouge d’Iringa.
#7 Emprunter l’un des sentiers de randonnée à Udzungwa
Les chaussures de randonnée aux pieds, mon sac à dos avec de l’eau, mon appareil photo sur le dos, et me voilà prête à dégourdir mes jambes et à marcher. Cela me fera du bien de marcher car cela change des longues heures restées en voiture, dans le but d’explorer à pied une petite partie de ce parc qui semble être de toute beauté.
Accompagnés d’un guide local (rencontré à l’entrée du parc), nous empruntons l’un des sentiers de randonnées, celui qui mène vers la cascade de Sanje.
Par manque de temps, nous n’irons pas jusqu’au bout de ce sentier. Car, cette randonnée requiert 4 à 5 heures de marche (environ 5 kilomètres). Nous avons seulement marché pendant 1h30 voire 2h.
La marche était un peu difficile au départ, du moins j’étais pas mal essoufflée par le temps humide et chaud ainsi que par le chemin qui grimpait bien. Toutefois, je me suis sentie stupéfaite et de suite séduite par la beauté des lieux : ici tout est vert et tout semble si calme.
Nos sens s’éveillent à travers les odeurs des fleurs et des arbres que je découvre, à travers l’ouïe car nous entendons au loin l’une des cascades et bien sûr à travers la vue car à nos pieds, je découvre des colonies de fourmis et en levant les yeux au ciel, j’observe de beaux papillons et même une petite famille de colombes rouge d’Iringa perchée dans les arbres (les fameux primates endémiques).
Cette marche est un peu difficile car avec cette humidité et cette sensation d’être en altitude se fait ressentir, mais c’est vraiment de toute beauté de se retrouver au beau milieu de toute cette nature verdoyante et si bien préservée.
La réserve de Selous
#8 Traverser la réserve du Selous et se faire charger par un éléphant
La réserve de Selous a été classée au patrimoine mondial par l’UNESCO et est aujourd’hui considéré comme l’une des plus grandes réserves animalières du monde et donc de l’Afrique.
Ici, le mot “sauvage” prend tout son sens, parmi ces 48.000 km2 de superficie de réserve. Entre ses marais, la rivière Rufiji, ses plaines, sa savane, les paysages du Selous sont très diversifiés et offrent alors de beaux paysages aux voyageurs venus vivre des moments de safaris hors des sentiers battus. D’ailleurs ici, contrairement aux autres parcs du pays, la conduite peut se faire hors des sentiers battus. Le guide-chauffeur peut donc emprunter des pistes qui ne sont pas balisés.
Donc, cela amène parfois à de bonnes (ou moins bonnes) surprises…
L’une des surprises vécues au coeur de la réserve est d’être tombé face à un éléphant.
L’éléphant a de suite été surpris par notre arrivée. Il a dû se sentir menacé puisqu’il a commencé à bouger ses oreilles, à faire des mouvements avec ses pattes, à nous observer fixement, puis d’un coup, d’un seul… à nous charger.
L’éléphant n’est pas venu jusqu’à toucher notre véhicule. Il a su s’arrêter à quelques (petits) mètres de notre véhicule. Notre guide-chauffeur, expert de la destination et de la faune, a su garder son sang-froid et a eu le réflexe de couper de suite le moteur. Ainsi, l’éléphant s’est rapidement calmé et à rebrousser chemin.
Un moment fort en émotions…qui nous rappelle bien que les animaux sont imprévisibles et que nous sommes sur LEURS territoires.
#9 Observer les hippopotames depuis la rivière Rufuji
La Réserve de Selous est traversée par la rivière Rufiji qui abrite alors une importante faune sauvage. C’est plutôt dans la partie nord de la rivière qu’il est possible d’effectuer un safari à bord d’un bateau car le sud est plutôt réservé à la chasse.
Car oui, la réserve de Selous connaît malheureusement du braconnage industriel dans la partie sud de la réserve. Pour + d’infos, ne manquez pas de vous rendre sur le site de WWF.
C’est depuis notre lodge, le Selous River Lodge que nous sommes partis faire un safari en bateau sur la rivière Rufiji. Le bateau est d’une capacité de 15 personnes maximum et est conduit par un guide local qui connait bien la rivière, la faune et la flore. C’est donc à bord de ce bateau que nous partons, le temps de deux heures de safari, à la découverte de la vie sauvage sur l’eau et aux bords de la rive.
Ici, de nombreux animaux vivent aux abords de la rivière Rufiji, tout particulièrement de nombreux hippopotames. Le spectacle d’observer ces familles d’hippopotames est unique et amène à être à la fois admiratif et aussi sur ses gardes. L’hippopotame est un animal très imprévisible et surtout l’un des plus dangereux au monde, voire le plus meurtrier. Donc, l’intérêt d’un tel safari en bateau n’est pas de s’approcher au plus près de l’hippopotame, mais de toujours respecter les distances entre l’animal et le bateau, arrêter le moteur dès que vous voyez au loin des oreilles ou du mouvement dans l’eau…et contempler, observer, profiter de cet instant.
#10 Faire un face-à-face avec une grande famille de lycaons
La réserve de Selous amène aussi à d’autres belles surprises comme celle d’observer une famille de lycaons. Ils étaient au nombre de 24 lycaons. Tous allongés sur l’herbe, certains à l’ombre et d’autres au soleil, les lycaons étaient bien là, devant nous, à se prélasser, dormir, rêvasser.
Nous étions tous émerveillés de cette scène de voir autant de lycaons dans un seul et même endroit car ce moment est toujours simplement RARE. Je n’avais jamais vu autant de lycaons en Tanzanie et même dans les autres pays d’Afrique que j’ai visité.
Je vous laisse découvrir cet animal en photos !
La Tanzanie du Sud, c’est aussi…
Observer une grande variété d’oiseaux
Entre aigles pêcheurs d’Afrique, hérons Goliath, guêpiers à front blanc, martins pêcheurs ou encore le tisserand gendarme, la réserve de Selous est une vraie pépite pour les amoureux des oiseaux.
Traverser des paysages de baobabs
Lorsque nous avons parcouru ces centaines de kilomètres au coeur du sud de la Tanzanie, j’étais surprise par autant de paysages variés et aussi par ces nombreux baobabs que nous avons croisés sur notre route.
Ils sont si imposants et beaux à la fois, que je ne pensais pas en revoir dans cette région. Dans le nord de la Tanzanie, c’est au parc de Tarangire que vous pourrez en observer.
Dormir dans des hôtels authentiques en plein coeur du bush et de la nature
J’aime la nature, j’aime le calme mais je déteste les insectes et toutes petites bêtes rampantes. Je dois vous avouer que es insectes font aussi parties d’une des facettes du sud de la Tanzanie : on y croise pas mal d’insectes de petites ou grandes tailles.
Donc, qui dit dormir dans des lodges ou hébergements en pleine nature, dit que vous serez en contact avec la nature, les animaux et donc les insectes.
Parfois, j’ai pris sur moi (et parfois non) lorsque je croisais sur mon chemin des insectes…Car ce que je déteste le plus, ce sont les araignées et les insectes de type mille pattes et scolopendres. Mais, avec du recul, je ne peux que vous conseiller de faire en sorte que cela ne doit pas gâcher votre séjour, car dormir dans des hôtels en pleine nature reste une expérience unique et privilégiée. De plus, le service est généralement bon, accueillant avec un personnel souriant et à l’écoute.
Mais il est vrai qu’au Selous River Lodge où nous avions passé notre première nuit à Selous, la nuit fut très mauvaise car entre les bruits des geckos, la sensation de sentir des insectes autour de moi et de me retrouver nez-à-nez avec des scolopendres, a un peu gâché mon séjour. Il m’est même arrivé de sortir de mes gonds parfois. En écrivant ces quelques lignes et en me remémorant ce souvenirs, j’en souris…Et c’est ce qu’il faut faire !
Mais dormir en pleine nature, ce n’est pas non plus qu’être en contact avec des insectes. Par exemple, au Ruaha River Lodge (comme je vous le racontais plus haut dans l’article), nous avons vécu un des plus beaux instants du voyage, celle d’observer cette horde d’éléphants tout en contemplant un sublime lever de soleil et en se sentant seul(e)s au monde (ou presque).
Sans oublier, l’hôtel de luxe, Roho Ya Selous, membre de la belle chaîne hôtelier Asilia, qui compte seulement 8 tentes de luxe en canva, au beau milieu du bush. Ce fut la dernière nuit de notre voyage, une soirée et une nuit mémorable, dans un cadre exceptionnel ! En plus d’un service exceptionnel, le fait de dormir dans un cadre où il n’y a personne, seulement quelques voyageurs reste un privilège incroyable. Et rien que pour tout ça et tous ces moments que je viens de partager avec vous, montre que c’était un voyage vraiment unique et qui marque…à jamais.
C’est rester parfois coincés en chemin…
Comme je vous l’écrivais dans mon précédent article, tout safari peut être fatigant, exténuant car les distances peuvent être longues, sur des routes parfois cahoteuses…et même difficiles d’accès. Durant la saison des pluies, les pistes et routes peuvent être rapidement boueuses, donc glissantes et impraticables. À deux reprises, nous nous sommes retrouvés coincés sur l’une des pistes de la réserve. Il a fallu descendre du véhicule pour que notre guide puisse creuser, régler le problème d’ensevelissement des pneus dans la boue…Il a fallut de la patience, de l’acharnement pour notre guide-chauffeur et c’était reparti de plus belle pour finir notre journée de safari.
Informations pratiques et bon à savoir sur la Tanzanie du Sud
Découvrir le Parc national de Ruaha
Quand partir ?
Il y a deux saisons :
- La saison sèche : entre mai et octobre, idéal pour repérer les gros mammifères.
- La saison des pluies : entre novembre et avril, la saison est idéale pour observer des oiseaux, des paysages luxuriants MAIS certaines routes peuvent être impraticables. Donc, l’observation des animaux peut être fois limitée et compliquée.
Comme tous les autres parcs et les réserves du pays, vous devrez accéder au parc avec vos droits d’entrées réglés (qui sont valables pour 24 heures). Comme vous voyagerez généralement par le biais d’une agence (qui est en charge de l’organisation de votre voyage en Tanzanie), vous serez alors accompagnés d’un guide-chauffeur. Ce dernier aura donc les papiers et droits d’entrées déjà réglés pour vous pour vous conduire et vous accompagner au coeur du parc national de Ruaha et des autres parcs et réserves que vous découvrirez.
Où dormir ?
Nous avons séjourné dans deux hébergements différents :
- le lodge Tandala Tented Camp : un campement d’une dizaine de tentes suspendues et construites en bois. Le cadre est paisible avec parfois même quelques éléphants qui viennent s’abreuver au point d’eau du lodge.
- le lodge Ruaha River Lodge : il est situé au coeur même du parc et s’intègre parfaitement dans l’environnement naturel. Le lodge offre ainsi une vue spectaculaire sur la rivière et est donc un point idéal pour observer les animaux qui descendent boire.
Explorer le Parc national d’Udzungwa
Quand partir ?
Le meilleur moment pour découvrir ce parc est durant la saison sèche, à savoir entre mai et octobre.
La saison des pluies a lieu entre octobre à mai. Les sentiers de randonnées peuvent être assez glissants de mars à mai.
Où dormir ?
Il existe à l’intérieur du parc des emplacements de campings publics mais il est nécessaire de réserver dès que vous entrez au Parc.
Nous concernant, nous avons séjourné au Hondo Hondo Udzungwa Forest Camp. L’hôtel compte des chambres en tentes dures ainsi que quelques emplacements de camping situés à l’entrée. A l’intérieur des chambres, tout est propre et confortable. La salle de bain extérieure est spacieuse et sympathique pour prendre sa douche. Attention à vos affaires car autour des tentes rôdent et vivent des familles de babouins qui peuvent venir vous rendre visite si vous ne fermez pas les portes de votre chambre.
Découvrir la Réserve de Selous
Quand partir ?
La meilleure période pour se rendre dans la réserve de Selous est entre juin et décembre.
Attention ! La plupart des camps ferment leurs portes durant la saison des pluies, entre mars et mai.
Où dormir ?
Nous avons séjourné dans deux hébergements différents :
- Le Selous River Camp: un hébergement très bien situé mais très rustique en termes de confort et de service.
- Le Roho Ya Selous : un hébergement de luxe, l’un des meilleurs de la réserve. Avec seulement 8 tentes, le service est exclusif tout comme la qualité des tentes et de la restauration.
Bon à savoir sur la réserve
La réserve de Selous connaît encore malheureusement du braconnage industriel, plus particulièrement dans la partie sud de la réserve. Retrouvez + d’infos sur le projet de protection de la réserve de Selous, à découvrir sur le site de WWF.
Comment découvrir la Tanzanie du Sud ?
Comme je l’ai souvent écrit par ici sur le blog, le mieux est de passer par une agence pour découvrir la Tanzanie, que ce soit dans le nord ou dans le sud.
Car, voyager en Tanzanie est selon moi un voyage d’une vie où il est important d’être bien accompagné afin de vivre pleinement ce rêve de voyage dans de bonnes conditions.
Visa or not visa ?
Pour voyager en Tanzanie, il est obligatoire d’obtenir un visa pour les ressortissants français. Le visa peut se faire en avance ou tout simplement sur place dès votre sortie de l’avion (en réglant directement 50 US dollars et en perdant peut-être votre temps à faire la queue parmi tous ces voyageurs qui n’ont pas non plus leurs visas dès leurs arrivées).
C’est pourquoi, je ne peux que vous recommander de faire vos démarches à l’avance en commandant votre e-visa en ligne sur le site de VISAMUNDI. Cela vous évite donc de le faire sur place et de plus, la démarche avec ce site est vraiment simplifiée !
De plus, en passant par Visamundi, cela amène à quelques avantages qui ne sont pas négligeables… Voici quelques une des raisons pour lesquelles je vous conseille de commander votre e-visa tanzanien sur ce site:
- Leurs formulaires sont en français et simplifiés (ils suppriment les questions facultatives qui alourdissent les formulaires officiels),
- Leur formulaire permet d’inscrire plusieurs voyageurs à la demande,
- Visamundi propose un tchat ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 19H pour répondre aux questions des voyageurs (suivi de demandes, prix, conditions d’obtention d’un e-visa, etc) sur la Tanzanie et aussi sur leurs autres destinations dans le monde,
- Visamundi propose une messagerie vocale qui permet aux voyageurs de poser vos questions, auxquelles ils répondent par la suite par email,
- En cas de visa refusé, Visamundi rembourse le client /voyageur.
Le tarif proposé sur Visamundi est de 79€ par personne pour une durée de séjour inférieure à 90 jours (la durée de validité de l’e-Visa commence à partir de votre date d’entrée en Tanzanie)
De plus, avant votre voyage en Tanzanie (ou même dans tout autre pays), pensez à vous inscrire sur le site internet d’Ariane qui est un site mis en place par le Ministère des Affaires étrangères pour prévenir de sa venue prochaine dans tel pays et d’être alerté en ça de crise lors d’un voyage à l’étranger. Cela ne prend que quelques minutes !
COVID et la Tanzanie ?
Avant votre voyage en Tanzanie, ne manquez pas de vous rendre sur le site internet du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères qui est régulièrement mis à jour. Le site est régulièrement mis à jour. Donc, n’hésitez pas d’y aller régulièrement.
Depuis le 16 mars 2022, les autorités tanzaniennes ont mis à jour.les conditions d’entrée sur leur territoire. Tous les voyageurs arrivant en Tanzanie doivent présenter soit un certificat de vaccination, avec QR code, attestant d’un schéma vaccinal complet avec un vaccin reconnu par les autorités (vaccins reconnus par l’UE, Sputnik, Sinovac), soit un certificat de test PCR négatif, avec QR Code, de moins de 72 heures. Il n’y a actuellement plus de risque de quarantaine ni à l’aller ni au retour.
J’espère que cet article vous aura donné envie de découvrir cette région méconnue de la Tanzanie.
Et vous connaissez-vous la Tanzanie du Sud ?
Super article !
Merci beaucoup Julia