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J’ai découvert la région du Rajasthan en Inde du nord pour la seconde fois. Ce voyage a duré moins de temps que le premier mais il a été tout aussi intense émotionnellement, et cela grâce à des rencontres humaines.
Ce n’était pas si évident et naturel pour moi de faire des portraits au départ. Puis, avec le temps et mon projet de photographie des Portraits de Rêveurs je suis de plus en plus à l’aise et j’aime aussi moi-même jouer le modèle avec les locaux.
Derrière chaque portrait se cache un souvenir, une histoire que l’on m’a raconté, un instant que j’ai vécu, un lieu particulier que j’ai découvert. Je vous raconte tout dans cet article.
L’’Inde se prête très bien à la rencontre des locaux. Entre sourires furtifs, regards croisés, visages expressifs et photogéniques. L’humain est selon moi un élément ESSENTIEL dans un voyage car…« Celui qui voyage sans rencontrer l’autre, ne voyage pas, il se déplace”.
C’est donc dans ce nouvel article que je partage avec vous ces 20 portraits que j’ai immortalisés lors de mon dernier voyage en Inde.t celui qui
SOMMAIRE DE L'ARTICLE :
Au coeur du Rajasthan à travers 20 portraits
Des portraits à Udaipur
Mon tout premier portrait
Notre point de départ, la ville d’Udaipur. Plus précisément dans le sublime hôtel, le RAAS Devigarh, où nous avons passé notre première nuit. Après une nuit et un réveil avec vue sur les vallées verdoyantes et le village en contrebas, j’ai fait la rencontre de cette jeune femme prénommée Barati.
Barati travaille au sein même de l’hôtel. C’est d’ailleurs elle qui nous a fait la visite complète de cet hôtel (qui reste l’un de mes grands coups de coeur en terme d’hôtellerie en Inde). Barati habite dans le village de Delwara situé à proximité de l’hôtel et visible depuis celui-ci. D’ailleurs, la plupart du personnel de l’hôtel vit dans ce village.
Lorsque j’ai demandé à Barati si je pouvais la prendre en photo, elle m’a répondu affirmativement. Mais les premiers clichés ne reflétaient pas selon moi son beau visage et son sourire. Barati n’arrivait pas à sourire devant mon objectif. Alors, j’ai réussi à la mettre à l’aise et à la faire sourire. Et hop, c’était dans la boîte !
Lakshyaraj, un homme pas comme les autres
Je vous dévoile mon premier Portrait de rêveur et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du fils héritier du prince d’Udaipur.
Son prénom, Lakshyaraj, également directeur du groupe hôtelier HRH Group of Hotels en Inde. Dans quelques années, il deviendra le prince d’Udaipur. Lorsque je réalise que je vais le rencontrer, je sens une certaine pression monter.
Lakshyaraj se retrouve face à moi dans une des pièces de l’hôtel Shiv Niwas Palace.
J’ai du mal parfois à comprendre ce qu’il raconte (son accent lorsqu’il parle anglais est fort comme la plupart des Indiens d’ailleurs) mais je reste concentrée. Je suis face à lui et après quelques minutes d’échange concernant le début de notre voyage dans le Rajasthan, je lui parle de mon projet des Portraits de Rêveurs et lui demande alors si je peux immortaliser son rêve.
“Of course”, me dit-il.
Son rêve est très philosophique. Je remarque en effet rapidement que Lakshyaraj est un grand philosophe dans sa manière de voir la vie. Il se sent comme un “visiteur” sur la Terre et son rêve serait alors de continuer à mener sa vie auprès des gens qu’il aime. Lakshyaraj est marié et a deux enfants et il vit pleinement sa vie ici à Udaipur…pour le meilleur !
À l’hôtel Oberoi Udai Vilas
Lors de ce voyage, j’ai visité beaucoup d’hôtels…dont celui-ci, l’Oberoi Udaivilas, l’un des plus beaux hôtels de la ville d’Udaipur, situé aux abords du lac et face au célèbre hôtel de luxe le Taj Lake Palace. J’ai de suite aimé cet hôtel, de par l’accueil que nous avons eu. En premier lieu, grâce à cet homme à la belle moustache, en charge de “garder” l’hôtel. On ne peut le louper lorsqu’on rentre dans l’hôtel. Cet homme est si élégant avec sa tenue longue, sa moustache, sa coiffure et surtout son sourire.
Des portraits à Rawla Narlai
Depuis Udaipur, nous roulons quelques heures pour arriver à destination : Jodhpur. Mais avant d’y arriver, nous faisons un arrêt à Rawla Narlai.
Rawla Narlai est une petite ville du Rajasthan où vivent les Rabaris, dernier peuple de pasteurs de l’Inde. Les Rabaris sont des anciens bergers des Maharadjah et encore aujourd’hui, il est facile de les croiser, de les rencontrer sur la route et dans les villages. C’est d’ailleurs en chemin que j’ai rencontré ces deux hommes qui avaient à leurs côtés des dizaines de chèvres. Ils se sont prêtés au jeu pour que je les prenne en photo. Enfin…plus l’homme en premier plan que le second, que vous voyez sur la photo.
La langue reste quand même une grande barrière pour communiquer…mais parfois un regard et un sourire suffisent.
Les hommes Rabari sont vêtus généralement d’une longue tunique blanche, des boucles d’oreilles en or, de gros colliers et un gros bâton à la main pour guider leurs chèvres. Je dois avouer que cette rencontre m’a beaucoup intimidée.
Bagtaram
J’ai rencontré Bagtaram dans un petit village proche de Rawla Narlai, situé entre Udaipur et Jodhpur.
Bagtaram est un Rabari et j’ai eu la chance de le rencontrer aux côtés de ses amis et proches, le temps d’une matinée.
Ce matin-là donc, j’étais entourée d’un groupe d’hommes qui avait accepté que je les prenne en photo pendant qu’ils se retrouvaient et qu’ils passaient du bon temps entre hommes, à fumer, à boire de l’opium et à bavarder.
Dès les premières minutes, je dois avouer que j’étais assez mal à l’aise d’être la seule femme parmi tous ces hommes avec mon gros appareil photo et aussi en tant qu'”étrangère”. Mais, j’ai pris le temps de les observer, comme eux-mêmes l’ont d’ailleurs fait tout du long de notre rencontre.
La langue ou dirai-je plutôt leur dialecte que je ne parle pas, m’a réellement empêché d’avoir une vraie conversation avec eux. Mais, nous avons communiqué à travers des regards, des signes et pas mal de sourires…et ce moment était riches en émotions pour moi. Puis, j’ai souhaité prendre un peu plus de temps avec Bagtaram, qui m’a de suite mis à l’aise parmi tous ces hommes. Sa tenue colorée et chic à la fois, son sourire et son visage reflétant tant de sagesse, m’ont poussé à lui poser ma question sur le rêve qu’il souhaiterait un jour réaliser.
Sa réponse m’a vraiment surprise et touchée : Bagtaram n’a pas pensé en tant qu’individu seul mais bel et bien en tant qu’individu qui évolue au sein d’une communauté, la sienne. Une communauté qui lui est cher et qui fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui. Son rêve est de continuer à faire attention à sa communauté incluant sa famille et ses amis : voir ses enfants avec un bon métier et un bel avenir, sa femme en bonne santé, être toujours en bonne compagnie et passer du bon temps ENSEMBLE.
Le sens de communauté, d’être ensemble et de ne pas penser qu’à soi et à sa personne, prend vraiment tout son sens à travers son rêve. Si vous souhaitez le voir encore un peu plus, vous pouvez le voir par ICI, sur ma page Instagram
Un autre portrait des Rabaris avec cet homme qui fait partie du groupe d’amis de Bagtaram et qui s’est montré très très à l’aise devant mon appareil photo.
Des portraits à Jodhpur
La ville bleue de Jodhpur est une ville très photogénique et que j’ai beaucoup, beaucoup aimé…tout comme les personnes que j’ai rencontrées sur place.
C’est le cas de cette dame que j’ai rencontré après ma visite du fort, le “Mehrangarh Fort”.
Ce fort surplombe la ville et après l’avoir visité, je suis redescendue à pied vers la ville. C’est en chemin que je fais la rencontre de cette dame au sari jaune si vif. Cette femme est si belle. Avec ses bijoux traditionnels, son sari, son maquillage, cette femme m’a beaucoup intimidé de par sa beauté et aussi sa réserve. Cette femme était accompagnée d’une autre femme, qui elle, ne souhaitait pas particulièrement être prise en photo. J’ai alors accepté cela et ai prise seulement une photo d’elle. Je lui ai montré, puis elle m’a prise en photo avec son téléphone pour la garder en souvenir pour elle.
C’est dans le fort de Mehrangarh que j’ai tiré le portrait de l’un des gardiens. Très timide, il a su pourtant me dévoiler son sourire devant mon objectif. J’avais été attiré par ce gardien car quelques minutes avant, il remettait son chale, long de plusieurs mètres. Il a d’ailleurs eu besoin d’une personne à ses côtés pour l’aider à lui mettre sur la tête.
Encore à Jodhpur, c’est dans le temple de Jaswant Thada que j’ai rencontré cette femme qui était en charge de nettoyer le site. Il y avait au cœur même de ce site, un calme absolu, des envols incessants d’oiseaux autour du temple et cette femme. Avec son balai à la main, sa tenue et le mouvement de son drapé accompagné de la lumière du site ce matin-là, ça a été un moment fort pour moi, en tant que photographe. Je suis venue vers elle, je lui ai demandé si je pouvais prendre le temple en photo avec elle devant. Puis, au fil des minutes, je me suis rapprochée d’elle et j’ai immortalisé son portrait…sans un sourire certes, car elle était très concentrée dans les tâches qu’elle menait lorsque je suis allée la voir.
Après la visite de l’hôtel Ajit Bhawan, je suis tombée face à cet homme qui s’avérait être le gardien du palais du fils du prince de Jodhpur, situé à côté de cet hôtel. Avec sa moustache si bien travaillée et entretenue, son regard intense et l’élégance de son uniforme, cette personne ne nous a pas laissée indifférente. En plus de cela, il était fort sympathique !
Des portraits à Jaisalmer
Le lac Gadisar
Me voilà dans un lieu sacré, le lac Gadisar, situé au sud-est de Jaisalmer où des fidèles se rendent matin et soir dans les temples et sanctuaires situés autour du lac. Un endroit très photogénique où j’ai pris le temps de me rappeler de ma première venue 10 ans auparavant…et tenter de me remémorer quelques souvenirs.
J’ai d’abord fait la rencontre de trois femmes qui tentaient de se prendre en selfie aux abords du lac. Je leur ai demandé de les prendre en photos avec leur téléphone portable. Puis, elles ont vu mon appareil photo et naturellement, elles ont posé devant mon objectif. L’une des femmes était beaucoup plus à l’aise que ses deux autres amies. Ce moment a duré quelques minutes car elles se rendaient ensuite à l’intérieur du temple pour leur temps de prière.
J’ai rencontré ce petit garçon et son papa lorsque je prenais en photo le temple d’à côté, où j’avais rencontré les trois précédentes jeunes femmes. Ils étaient à proximité de l’eau en train de regarder quelque chose. Curieuse, je suis allée les voir pour voir ce qu’ils regardaient et là, je tombe donc nez-à-nez devant un papa qui montre à son petit garçon des poissons chats qui n’attendaient que d’être nourris. Pour cela, nous avons alors acheté quelques graines pour les nourrir et montrer à ce petit garçon toute cette colonie de poissons. Un moment de partage et de sourires échangés avec ce petit garçon et son papa qui restera gravé dans mon petit coeur encore une fois.
Au coeur de la citadelle
Lorsque je m’étais rendue une première fois, il y a 10 ans de cela, à Jaisalmer, j’avais trouvé ce site du 12ème siècle de toute beauté. Ça grouille un peu partout et cela en devient incroyable à regarder. Dans les rues et ruelles, avec de nombreuses vaches, les commerçants et artisans qui attendent au pied de leurs échoppes ou qui travaillent dans leurs ateliers, les fidèles qui se rendent au temple, les habitants qui rentrent dans leurs maisons…
C’est en rentrant dans le temple Jaïn de Lodurva, situé en plein coeur de la citadelle, que j’ai rencontré cet homme, un fidèle jaïn qui priait. J’étais seule à l’intérieur de ce temple remarquable, magnifiquement sculpté, datant du 15ème siècle. Ce monsieur est alors venu vers moi et m’a montré quelques détails architecturaux de ce temple. Moi qui aime les belles pierres, j’étais servie. L’intérieur de ce temple est époustouflant.
Des portraits dans l’arrière-pays de Jaipur
Après notre nuit au Alila Fort Bishangarh, nous étions en route pour le temple de Bhangarh lorsque nous avons fait quelques rencontres sur notre chemin.
Tout d’abord, au bord d’un lac où une famille de buffles y a élu domicile, nous avons fait la connaissance de trois femmes. Elles ne parlaient pas anglais mais qu’est-ce que nous avons ri en prenant ses quelques photos d’elles.
Plusieurs locaux, également curieux de notre démarche de s’être arrêtés sur la route, se sont eux aussi garés sur le bord de la route pour nous regarder et aussi nous prendre en photo à leurs tours.
Parmi ces trois femmes, j’ai aimé tirer le portrait de la femme la plus discrète du groupe, la femme de gauche en regardant la photo ci-dessus.
Elle a su naturellement faire la pose tout en rigolant avec ses copines qui elles, esclaffaient de rire à ses côtés. Se moquaient-elles de nous ? Peut-être…du moins on ne le saura jamais. Mais une chose est sûre est que nous avons tous bien rigolés…et ensemble !
Dans un marché en bord de route
Son sourire nous a fait nous arrêter.
Notre curiosité aussi nous a fait sortir de notre véhicule. On souhaitait savoir ce qu’elle préparait dans sa grande casserole. Tout comme sa maman et son fils à côté d’elle.
Un sourire de plus échangé mêlé aux odeurs de ses cacahuètes qu’elles faisaient cuire et brûler dans leurs grandes casseroles.
Encore une rencontre improbable et imprévue…Leurs regards et leurs gentillesses m’ont une fois de plus touchés…en plein coeur.
Au temple de Bhangarh
J’ai rencontré cet homme dans l’arrière-pays de la ville de Jaipur, plus précisément à l’entrée du temple de Bhangarh (situé entre Jaipur et Alwar). A peine sommes-nous arrivés dans ce temple, que nous avons été beaucoup sollicités pour être pris en photo par des groupes d’étudiants et des hommes présents à l’entrée du temple.
On s’est prêtés au jeu et avons passé un bon moment à leurs côtés (même si à ce moment là, je n’étais pas en grande forme du tout car j’étais tombée malade depuis la veille au soir).
Puis, il y a eu cet homme qui nous regardait avec insistance. Son regard peut paraître dur, fermé … et pourtant ce n’est qu’illusion.
Car après l’avoir remercié de l’avoir pris en photo et de lui avoir montré ma photo, j’ai eu le droit à un beau sourire de sa part et même à un beau clin d’œil.
Puis, lorsque je suis rentrée au cœur de ce temple, aujourd’hui totalement en ruines et où vivent de nombreux singes, j’ai fait la rencontre de quelques femmes aux saris si beaux et colorés.
Ce sont d’ailleurs la couleur vive de leurs saris qui m’ont donné envie d’aller vers elles, plus particulièrement vers une femme qui m’a échangé son plus beau sourire. Lorsque je l’ai prise en photo et que je lui ai montré son portrait, elle a beaucoup rigolé avec ses amis autour d’elle et a souhaité aussi que je montre moi-même la photo à ses amies.
En prenant en photo cette femme, s’est suivi ensuite plusieurs groupes d’hommes qui sont venus vers moi pour me prendre à en photo avec leurs téléphones portables.
Et il y a eut ce monsieur qui m’a tapoté l’épaule et qui m’a demandé de le prendre par la suite en photo avec mon appareil. C’est chose faite… cet homme a joué le jeu devant mon objectif.
Ce moment a bien fait rire ses amis qui était à ses côtés.
Ces derniers moments en Inde dans ce temple ont été les plus marquants pour moi. Mis à part nous, il n’y avait pas d’autres touristes dans les parages. Nous étions seuls face à ces ruines et entourés de pleins de groupes d’hommes, femmes et enfants qui venaient se rendre dans ce lieu sacré.
Hanumant
Je finis mon article avec un dernier portrait et pas n’importe lequel puisque Hanumant, appelé aussi “Hanu” a été notre guide lors de notre voyage. D’une gentillesse exemplaire, d’une douceur qui fait du bien, Hanu est un homme passionnant et qui aime beaucoup son métier : guide touristique.
Il parle français depuis près de 20 ans pratiquement sans accent. Hanu a déjà voyagé en France il y a quelques années et a adoré le pays, sa culture et sa gastronomie. Son rêve donc, est comme une évidence pour lui lorsque nous avons écrit ensemble son rêve sur un petit morceau de papier : retourner en France et aussi pouvoir voyager dans d’autres pays d’Europe comme l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne, etc.
Merci Hanu pour ton professionnalisme. Merci également à Nagesh de l’agence Incent India sans qui certaines rencontres n’auraient pas pu avoir lieu sans lui.
Quelques règles pour prendre un portrait en voyage
- Demandez le consentement avant de prendre la personne en photo et ne pas la prendre furtivement et sans son accord. Le respect avant tout !
- Prenez votre temps de capturer ce moment d‘échange
- Tentez de mettre à l’aise la personne face à vous car l’objectif de l’appareil photo peut intimider et rendre ce moment pas très agréable pour la personne qui accepte de se faire prendre en photo
- Lorsque vous avez pris la photo, montrez sur l’écran de votre appareil la/les photos que vous avez prise(s) de la personne
- Demandez l’autorisation à la personne si vous pouvez publier sa photo sur votre site/ vos réseaux sociaux. Le droit à l’image avant tout !
- Prenez le temps aussi de vous faire prendre en photos par les locaux ! Il faut aussi se prendre au jeu de se faire prendre en photo aussi !
Comme pour chaque portrait de rêveur que j’immortalise, j’envoie la photo imprimée à la personne. Mais pour les portraits que vous voyez dans l’article, malheureusement, c’est compliqué de pouvoir envoyer mes portraits par la poste ou même par email …Comme pour la plupart, je n’ai pas leurs adresses. Mais sait-on jamais, si vous les croisez ou les reconnaissez, n’hésitez pas à leur montrer mon article (oui, oui qui sait ?! je suis une grande rêveuse optimiste).
Et vous, faites-vous des portraits en voyage ? Racontez-moi en commentaire !
Superbes les photos ! Elles ont réveillé de sacrés souvenirs de mon voyage en Inde. C’est une très bonne idée d’article de faire ces portraits.
Je me souviens que j’avais fait un hôtel ou le gardien avait les moustaches les plus longues du monde. Il les gardait enroulées , c’était déjà impressionnant !
Bonjour Mathieu,
Merci pour votre commentaire. Chaque rencontre est unique et c’est vrai que ces portraits que j’immortalise réveille aussi de sacrés souvenirs quand je les revois. A bientôt !