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L’expatriation à l’étranger, un vrai défi à préparer 

Cela faisait plusieurs mois que j’hésitais à écrire cet article. L’idée me trottait dans la tête, sans que je trouve vraiment le bon moment. Et puis voilà… déjà un an que nous sommes rentrés en France après une année d’expatriation en Afrique du Sud. Aujourd’hui, je sens enfin que c’est le moment de vous raconter notre histoire.

À travers ces lignes, j’ai envie de vous parler de ce que représente une expatriation : ses joies, ses défis, mais aussi ses imprévus. Et surtout, je souhaite partager mes conseils concrets pour vous aider à préparer une expatriation dans les meilleures conditions possibles, que vous partiez seul(e), en couple ou en famille.

SOMMAIRE DE L'ARTICLE :

Mon parcours d’expatriée : trois expériences, trois contextes différents

Depuis la fin de mes études, j’ai eu la chance de vivre trois expatriations très différentes qui m’ont chacune marquée à leur façon :

Londres, Angleterre : ma première immersion linguistique

Je suis partie vivre à Londres pendant 6 mois, accompagnée de ma meilleure amie.
Notre objectif était clair : améliorer notre anglais.
Nous avons enchaîné les petits boulots (souvent loin du rêve londonien), mais cette période a été incroyablement formatrice. C’était une première expérience de vie à l’étranger, dans une ville dynamique, cosmopolite, pleine de contrastes.

Windhoek, Namibie : un vrai saut dans l’inconnu

Ma deuxième expatriation a été la plus audacieuse. J’ai pris la décision de partir seule en Namibie, dans la capitale Windhoek.
À l’époque, j’étais en couple, j’avais un CDI et un appartement en France. Mais l’appel de l’ailleurs était plus fort.
J’ai trouvé un poste dans une agence réceptive locale, et je suis restée environ un an et demi.
Ce fut une aventure humaine intense : sortir de sa zone de confort, se confronter à une autre culture, apprendre à se débrouiller seule, loin de ses repères.

Afrique du Sud – une expatriation en famille

Enfin, ma troisième expatriation s’est faite en famille : avec mon mari et notre fille, âgée de 18 mois à l’époque.
Nous avons posé nos valises en Afrique du Sud pour une nouvelle aventure collective, remplie d’ajustements, d’apprentissages et de belles découvertes.
Partir avec un jeune enfant ajoute évidemment une dimension nouvelle à l’expatriation : on pense au quotidien différemment, on anticipe plus, et on porte une attention particulière à la sécurité, à la santé, au cadre de vie.

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Depuis que je voyage, je me suis toujours dit que ma vie serait « ailleurs » qu’en France. D’ailleurs, je pensais que l’herbe était plus verte ailleurs, autre part qu’en France. Au fil des années, après mes trois expériences en tant qu’expatriée et en tant que « nomade », je partage donc avec vous mon ressenti, les « enseignements » que j’ai tiré de tout cela.

Pourquoi avons-nous choisi de nous expatrier en Afrique du Sud ?

Depuis que je voyage, j’ai toujours eu cette conviction : ma vie serait « ailleurs ».

Pendant longtemps, j’ai cru que l’herbe était plus verte hors de France. L’idée de vivre à l’étranger m’attirait profondément, comme une évidence. Au fil de mes trois expériences d’expatriation et d’une vie un peu « nomade », j’ai appris à nuancer cette impression… et aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous ce que ces années m’ont réellement appris.

Pourquoi avons-nous choisi l’Afrique du Sud pour cette nouvelle aventure familiale ?

Plusieurs raisons ont guidé notre choix, mais la principale était l’envie d’offrir à notre fille une ouverture sur le monde. Vivre une aventure à trois, hors de notre routine parisienne, dans un environnement complètement différent, nous semblait précieux. C’était aussi l’occasion de parler une autre langue que le français au quotidien, de découvrir une nouvelle culture et bien sûr, de relever de nouveaux défis professionnels.

Cape Town cochait presque toutes les cases : une ville dynamique, artistique, baignée dans une nature spectaculaire. Elle faisait partie de notre Top 3 des villes où nous rêvions de vivre. Je m’y étais déjà rendue quelques années auparavant, et je m’étais dit à l’époque : « Si un jour j’ai une famille, c’est ici que je pourrais m’installer. »

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Mais vivre en Afrique du Sud, c’est aussi faire face à son histoire…

Impossible de parler de l’Afrique du Sud sans évoquer son passé, encore très présent dans la société. Pour certains, cela ne pose pas de problème. Pour moi, cela a été plus compliqué. Étonnamment, j’ai ressenti cette tension encore plus fortement qu’en Namibie, où j’avais pourtant déjà été confrontée à certaines réalités sociales post-coloniales.

Pourquoi choisir de s’expatrier ?

expatriation Marlène la girafe qui voleS’expatrier, ce n’est pas seulement changer de lieu de vie, c’est embrasser une nouvelle façon d’être. Voici quelques raisons qui poussent de nombreuses personnes (comme nous) à tenter l’aventure :
  • Vivre autrement, sortir du cadre habituel

  • Découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux modes de vie

  • Apprendre ou pratiquer une langue étrangère

  • Se réinventer, se lancer un nouveau défi personnel

  • Rencontrer des personnes différentes, créer d’autres liens sociaux

  • Acquérir de nouvelles compétences, une expérience pro à l’international

  • Sortir de sa zone de confort, se dépasser au quotidien

Chaque expatriation est unique, motivée par un mélange d’envies, d’opportunités, parfois de ras-le-bol ou de rêves à accomplir.

Les idées reçues sur l’expatriation

« L’herbe est plus verte ailleurs »
C’est probablement l’idée la plus répandue… et la plus trompeuse. Oui, on peut trouver plus de soleil, un rythme de vie plus doux ou un cadre plus inspirant. Mais aucune société n’est parfaite, et chaque pays a ses complexités, ses inégalités, ses chocs culturels. Il ne s’agit pas de fuir la France, mais de trouver un équilibre différent, ailleurs.

« En quittant la France, tout ira mieux »
Là encore, attention. L’expatriation ne règle pas tout. Elle ne fait pas disparaître les doutes, les galères administratives, ni la solitude parfois. L’expatriation peut être un merveilleux catalyseur de changement si elle part d’un vrai besoin ou projet, pas d’un simple ras-le-bol.

Mon conseil : choisissez une destination qui répond à vos besoins profonds (climat, coût de la vie, rythme, langue, valeurs…) et posez-vous les bonnes questions avant de sauter le pas.

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L’expatriation ne résout pas tout

Penser que tout ira mieux simplement parce que l’on vit à l’étranger est l’une des plus grandes illusions de l’expatriation.

Changer de pays ne veut pas dire fuir ses problèmes.

On entend parfois :

« Notre couple traverse une crise… mais une vie au soleil, loin de la routine, nous fera du bien ! »

Faux espoir. Si le couple va mal, s’expatrier peut parfois amplifier les tensions, au lieu de les apaiser. Pourquoi ? Parce qu’on enlève les repères habituels : la famille, les amis, les habitudes du quotidien. On se retrouve face à soi-même, face à l’autre, dans un environnement nouveau, parfois instable. Et cela peut être déstabilisant.

L’expatriation en couple, c’est à la fois un révélateur et un amplificateur :

  • Cela peut souder une relation comme jamais auparavant

  • …ou au contraire la mettre à rude épreuve, surtout si les objectifs ou les rythmes sont différents

La clé ? Une bonne communication, de la solidarité, et une vision commune du projet d’expatriation.

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L’expatriation : Une aventure à préparer

Pour moi, l’expatriation est bien plus qu’un simple changement de lieu de vie. C’est une véritable expérience de vie, qui peut enrichir profondément, mais qui demande préparation et réflexion.

Comme toute aventure, l’expatriation a son lot de moments incroyables… mais aussi de difficultés inattendues. Il faut les accepter, les anticiper, et se préparer à les vivre pleinement. S’expatrier, ce n’est pas juste changer de pays, c’est aussi un changement de perspective, d’attitude et de priorités. L’expatriation se construit au fil du temps, avec ses hauts et ses bas.

Mes conseils pour bien préparer son expatriation et en profiter à fond

Avant toute chose, il est important de souligner que chaque histoire est unique. Ce que j’ai vécu ne correspond peut-être pas à ce que vous allez vivre, et chaque expatrié(e) aura sa propre perception de l’expérience. Je ne cherche pas à critiquer, à juger ou à faire des généralités. Mon but ici est simplement de partager avec vous, avec honnêteté et transparence, mes conseils pratiques et mes leçons tirées de mes trois expatriations.

Avec mes diverses expériences d’expatriation, je peux vous dire qu’il est primordial de bien préparer son expatriation, autant pour soi-même que pour ses proches.

Le repérage : une étape essentielle avant de poser ses valises

Avant de vous envoler, faites un repérage ! Prenez le temps de visiter le pays, de vous imprégner de sa culture et de son environnement. Cela peut être une visite de quelques semaines ou même quelques mois avant de vous installer définitivement.

Ce repérage vous permettra de mieux comprendre ce qui vous attend et de vous projeter dans cette nouvelle vie. Vous pourrez ainsi ajuster vos attentes, mieux comprendre les réalités du terrain et commencer à planifier la logistique de votre installation.

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Se créer un réseau avant de partir

Que vous choisissiez de faire un repérage sur place ou non, Internet peut être votre meilleur allié. De nombreux groupes Facebook sont dédiés aux expatriés, et il existe des sites comme Internations ou Expat.com où vous pouvez échanger avec des personnes qui vivent déjà dans votre future destination. Tisser des liens avant de partir est essentiel pour mieux vous intégrer une fois sur place. Cela vous permettra de vous sentir soutenu et de mieux vous préparer à cette nouvelle vie.

Le soutien dans la préparation de votre expatriation

Tout le monde vous le dira : le soutien est crucial. Et, même si cela semble évident, je peux vous assurer qu’il faut anticiper. Dans mon cas, cela a été plus compliqué que je ne l’imaginais. Le déracinement et l’adaptation peuvent être difficiles, surtout au début. Il est important de dire au revoir à vos proches de manière officielle et de prendre un moment pour cette séparation. Ne partez pas comme un voleur ! Partir en douceur, c’est aussi respecter vos liens avec ceux que vous laissez derrière.

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Faire le tri dans ses affaires

L’une des étapes les plus compliquées de l’expatriation, c’est le tri de ses affaires. En effet, vous devrez faire vos valises avec une conscience aiguë de ce que vous souhaitez garder et emporter dans cette nouvelle vie. Nous avons opté pour une grande brocante avant de partir, en vendant une partie de nos affaires sur des sites comme LeBonCoin. Si j’avais lu « La Magie du Rangement » de Marie Kondo avant, cela m’aurait certainement été d’une grande aide !

L’adaptation sur place : une question de temps

L’adaptation à un nouvel environnement prend du temps et il est essentiel de s’y préparer mentalement. Vous allez probablement vivre un choc culturel, même si tout semble « parfait » au départ. La nostalgie finira par s’inviter dans votre quotidien. Il est donc important de l’accepter, de la comprendre et de ne pas être trop dur avec soi-même pendant cette phase. Cela fait partie du processus.

Sortir de sa zone de confort

L’expatriation est une aventure qui pousse à sortir de sa zone de confort. C’est une occasion rêvée de se dépoussiérer, de tester de nouvelles choses et d’explorer des aspects de soi qu’on ignorait. Loin de chez soi, dans un cadre différent, on se redécouvre, on se challenge. C’est une chance de repousser ses limites et d’apprendre à être plus autonome, plus libre et plus ouvert à l’inconnu.

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Se créer un nouveau cercle d’amis

Le processus de créer un nouveau cercle d’amis dans un pays étranger peut parfois prendre du temps. Vous pouvez éprouver un sentiment de solitude au début, mais ne vous découragez pas ! La diversité des personnes que vous rencontrerez, venues des quatre coins du monde, et l’opportunité de créer des liens avec des locaux, feront de cette expérience quelque chose de très gratifiant.

Ne pas culpabiliser de manquer des moments en France

Bien sûr, être loin de sa famille et de ses amis peut être difficile, mais Internet est aujourd’hui une ressource puissante. Grâce à des applications comme Skype, Whatsapp, Viber et les réseaux sociaux, vous pouvez garder contact facilement. Ne culpabilisez pas de manquer des moments en France. Même si vous n’êtes plus dans le quotidien de vos proches, les liens ne se rompent pas. Certains expatriés choisissent même d’écrire un blog pour donner des nouvelles à leurs proches ou de partager des photos sur Facebook. Et bien sûr, évitez de publier uniquement des photos « parfaites » – nous savons tous qu’aucune vie n’est complètement parfaite !

Pensez à votre santé dès le départ !

Donc si vous préparez votre première année d’expatriation, il est essentiel d’être bien couvert en cas de pépin à l’étranger. Je vous recommande vivement le contrat Cap Tempo Expat de Chapka Assurances, une assurance spécialement conçue pour les jeunes expatriés ou les départs d’un an.

Elle couvre les frais médicaux, l’assistance rapatriement, la responsabilité civile, et bien plus encore… le tout à un tarif très compétitif. Pour partir l’esprit léger, découvrez les garanties complètes et souscrivez facilement en ligne par ICI Cap Tempo Expat

Je pense à une asssurance !

En résumé : l’expatriation, une expérience qui change la vie

L’expatriation est une aventure unique et enrichissante, mais elle ne doit pas être prise à la légère. Chaque détail, chaque étape nécessite une préparation minutieuse pour maximiser les chances de succès. Et surtout, il est essentiel d’adopter une attitude ouverte et adaptable. Prendre le temps de bien se préparer avant de se lancer, de se renseigner, de se créer un réseau et de prendre soin de soi, tout cela fait partie de l’aventure. L’expatriation n’est pas toujours facile, mais c’est une expérience de vie qui peut changer votre manière de voir le monde et de vous voir vous-même.

Une checklist pour se préparer à l’expatriation

Découvrez notre histoire, notre expatriation en Afrique du Sud

Lorsque nous avons décidé de partir en Afrique du Sud en 2015, la préparation a duré près de 6 mois.

Entre les démarches administratives, la vente de nos affaires, et la préparation de notre départ, nous avons pris le temps de réfléchir et de bien nous organiser. Nous avons quitté notre petit appartement à Montmartre, préparé nos proches à notre départ et attendu nos visas pendant près de 4 mois. C’était une période de grandes étapes : entre les visites médicales, les démarches administratives, et le tri de nos affaires, nous avons pris chaque moment pour nous assurer que tout serait prêt.

Nous avions déjà une place en crèche pour notre enfant, un emploi pour moi, et un appartement à louer pour nos 3 premiers mois sur place. Cela nous laissait le temps de nous poser tranquillement et de trouver notre futur logement, pendant que mon mari cherchait aussi un emploi. Nous étions prêts à commencer cette nouvelle aventure !

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Pourquoi êtes-vous rentrés ?

C’est une question que l’on m’a souvent posée et, au début, j’avoue que cela me gênait un peu, presque comme si c’était trop personnel. Mais avec le temps, je me rends compte que c’est normal de se poser cette question et qu’en parler peut être constructif. Notre histoire n’a pas été un échec, mais plutôt une expérience de vie.

Au départ, je voyais notre retour comme une sorte d’« échec », mais aujourd’hui, je me dis que l’échec aurait été de ne jamais partir. Nous avons beaucoup appris de cette expérience.

Des défis financiers et le blues

Au bout de quelques mois à Cape Town, nous avons fait face à une dévaluation importante de la monnaie locale. Les prix ont grimpé, et il est vite devenu difficile de joindre les deux bouts avec les frais obligatoires : loyer, crèche, essence, courses… Malgré nos deux emplois et notre logement dans un quartier non-expatrié de Woodstock, il était de plus en plus difficile de vivre sereinement.

Le blues s’est installé : la nostalgie de notre ancienne vie en France, la sensation de manquer des moments précieux avec nos proches, la difficulté à s’adapter au quotidien… Ce mélange d’incertitudes a fait que, au 1er janvier, autour d’un verre, nous avons commencé à peser les pour et les contre de notre expatriation.

Retour en France ou nouveau travail en Afrique du Sud ?

Nous nous sommes alors retrouvés devant un dilemme : préparer notre retour en France ou trouver un travail mieux rémunéré et repartir dans un autre quartier, plus loin, mais avec plus de frais (nouveau logement, frais de nounou, etc.) ? Nous avons finalement opté pour la première solution, car il était presque impossible de trouver un travail mieux payé en Afrique du Sud. Les salaires y sont plutôt bas, et notre objectif n’était pas de faire fortune, mais de vivre une aventure différente, dans un cadre naturel et une ville dynamique comme Cape Town.

De plus, si l’un de nous trouvait un autre emploi, cela nécessiterait un changement de visa, un nouveau billet d’avion et des semaines sans salaire pour faire face à la procédure. Ce n’était pas viable pour nous.

Le cambriolage : un signe du destin

Deux semaines après avoir décidé de prendre notre temps pour réfléchir à un retour, un cambriolage a bouleversé notre quotidien. Pendant notre sommeil, nos affaires de valeur ont été emportées. C’était un choc. Cette intrusion dans notre intimité nous a fait nous sentir encore plus étrangers dans ce pays, alors que cela faisait déjà 8 mois que nous y vivions.

Cet événement a été un réveil brutal. Nous avons commencé à voir cela comme un signe : il était temps de partir.

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Le retour : une nouvelle étape

Nous avons alors commencé à préparer notre retour en France, conscients que c’était peut-être la meilleure décision. Nous avons accepté l’idée que cela ne fonctionnait pas comme nous l’avions imaginé. Partir en Afrique du Sud avait été une belle aventure, mais il était temps de tourner la page et de trouver une nouvelle direction.

Leçons tirées de notre expatriation

Aujourd’hui, avec le recul, je vois notre expérience en Afrique du Sud comme une leçon de vie. Ce n’était pas l’aventure idéale que nous avions envisagée, mais elle nous a permis de grandir, de mieux comprendre nos attentes et nos besoins. C’est une expérience qui nous a ouvert les yeux sur l’importance de bien se préparer, mais aussi de rester flexible et d’accepter que la vie ne se passe pas toujours comme prévu.

Nous avons quitté l’Afrique du Sud, mais nous avons ramené avec nous de précieux souvenirs et une grande richesse d’expériences. Chaque expatriation est unique, et même si le retour a été difficile, il a été nécessaire pour avancer. Parfois, il faut savoir quitter une aventure pour en entamer une nouvelle.

Un retour en France, ça se prépare

Aujourd’hui, je suis de retour en France, dans la région parisienne, et j’ai pris le temps de me reconstruire tant sur le plan personnel que professionnel. Après notre retour, je me suis dit que c’était le moment idéal pour me lancer dans mon propre projet. J’avais envie de faire ce qui me passionne, de travailler avec flexibilité tout en étant indépendante et en gagnant ma vie à ma manière.

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Assumer un retour, c’est aussi ne pas le voir comme un échec

L’expatriation est une parenthèse incroyable, mais il faut savoir l’accepter, même lorsqu’elle se termine. Beaucoup de gens disent que partir à l’étranger demande du courage, mais il faut aussi du courage pour revenir ! J’ai réalisé que le retour n’était pas une défaite, mais une étape qui faisait partie de notre aventure. Assumer un retour, c’est aussi accepter qu’il fait partie du parcours, et ne pas le considérer comme un échec.

D’ailleurs, j’ai eu l’opportunité de discuter de notre retour avec Joëlle du blog Elle dit 8. Cette conversation m’a aidée à voir les choses sous un autre angle et à prendre du recul sur cette expérience.

Un dernier conseil : « Generat Expat », un film inspirant

Pour finir ce long article, j’aimerais partager avec vous un film documentaire que j’ai trouvé absolument inspirant : Generat Expat. Ce film met en lumière le parcours de 14 expatriés français qui ont tout quitté pour vivre à l’étranger. C’est une véritable bouffée d’énergie, une source de motivation qui donne envie de partir, mais aussi de repartir ! Ce documentaire, réalisé par Florian Mosca et Laurent Lingelser, et produit par Chapka Assurances et les Coflocs, est une belle façon de voir l’expatriation sous un autre jour, avec tous ses défis mais aussi ses richesses.

Et vous ? Avez-vous déjà été expatrié ? Ou prévoyez-vous de l’être bientôt ?

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découverte:

  1. Audrey dit :

    Cet article est vraiment hyper intéressant. Merci de partager cette expérience si particulière.

  2. nath dit :

    Article qui me parle! Nous sommes en Afrique du Sud depuis novembre 2016….ce n’est pas facile tous les jours mais on a trouvé un bel équilibre et on adore ce pays.

    • MarlèneM dit :

      Trouver le bon équilibre c’est aussi très important. Nous ne l’avions pas trouvé en Afrique du Sud malgré le fait qu’on aimait beaucoup ce pays également. Belle continuation à vous 🙂

  3. Virginie dit :

    Bonjour Nath,
    On me propose un travail à cape town dans une agence de voyage. Le salaire proposé est
    23.500 rands (+-19.700 net) +bonus. Je n’arrive pas bien à me rendre compte si c’est un salaire suffisant pour la vie là bas. Peut être que vous pouvez me donner votre avi/recommandation. Merci

    • MarlèneM dit :

      Bonjour Virginie, tout dépendra du loyer que vous trouverez, si vous êtes seule ou en famille. Si vous être seule, vous pourrez vous en sortir, je pense. Le plus important c’est de se dire, est-ce que votre salaire vous permettra de mettre de l ‘argent de côté et ainsi payer votre billet d’avion vers la France si u jour il y a une urgence par exemple ! Moi je ne pouvais pas le faire avec mon salaire (qui était un peu plus bas que le vôtre) et de plus, je n’étais pas seule mais en famille avec une éducation pour ma fille à prévoir et à bien planifier dans le temps ! A bientôt, Marlène (et non Nath 🙂 !)

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