J’ai marché près de 40 kilomètres en terres Maasaï en Tanzanie du nord

30 novembre 2023

Pour mon deuxième voyage en Tanzanie, j’ai vécu l’un des moments les plus forts et mémorables de mon voyage : un trek dans le nord du pays … et pas n’importe lequel !

Une expérience exceptionnelle et tellement mémorable que je souhaiter en écrire un article dédié !

Un trek de 3 jours et 2 nuits au cœur des Craters Highlands 

Le trek dure 3 jours et 2 nuits et relie le cratère d’Empakaai jusqu’aux rives du lac Natron, au nord de la Tanzanie.

Ce trek n’est accessible qu’à pied et offre aux marcheurs et voyageurs de grands moments de contemplation, de déconnexion et d’émerveillement.

Les « Crater Highlands » est un coin en Tanzanie du nord qui appartient à la zone de conservation du Ngorongoro. C’est ici que se tiennent plusieurs cratères et volcans comme l’Ol Doinyo Lengaï  (3.188 mètres), des villages Maasaï, des immenses plaines sauvages, des montagnes et de forêts.

Au fil des millions d’années, les anciens volcans se sont effondrés pour finalement former les cratères, d’où le nom de cette région « les Crater Highlands ».

La marche reste la meilleure façon de prendre le temps de découvrir, d’explorer la beauté de la nature qui nous entoure. Ce trek a été une belle surprise pour moi car elle m’a permis de découvrir la Tanzanie autrement et aussi réaliser que ce pays ne se reflète pas seulement que pour sa faune sauvage et ses safaris.

Découvrez tout mon périple en 3 jours à travers mes récits et mes divers conseils pour vivre pleinement cette incroyable expérience.

Jour 1 – Découverte du cratère d’Empakai et 1ère nuit en campement

Après une nuit à Karatu dans le lodge Rhotia Valley, nous partons à bord du véhicule 4X4 de l’agence, en direction du nord-ouest du pays vers le cratère d’Empakai.

La route est longue, mais reste si belle en plein cœur de toutes ces étendues de plaines et toutes les familles Maasaï et leurs troupeaux de vaches que nous croisons.

Nous faisons la rencontre de notre guide Maasaï, qui se prénomme Makamero et qui sera notre guide accompagnateur pendant les 3 prochains jours. La compagnie d’un guide est d’ailleurs obligatoire pour ce genre de trek.

En milieu d’après-midi, nous arrivons ensuite au pied du cratère d’Empakai. Ce cratère n’est pas aussi connu que le cratère du Ngorongoro. Ce dernier est d’ailleurs mondialement connu et est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il faut compter environ 1h30 de route depuis le cratère de Ngorongoro.

Le cratère d’Empakai abrite un lac alcalin attirant de nombreux flamands roses. La vue depuis le bord du cratère est incroyable et il nous tarde d’accéder au cœur du cratère. Pour cela, il suffit de le descendre, à pied.

On emprunte alors des petits chemins escarpés qui nous mènent ensuite au cœur d’une forêt tropicale et luxuriante. Je sens que je m’essouffle un peu plus vite que d’habitude. C’est normal, il y a de l’altitude ici : elle varie entre 2700 et 3200 mètres d’altitude.

Pour descendre et atteindre le lac, il faut compter environ 30 à 45 minutes à pied.

En arrivant ensuite autour du lac, il est temps de profiter de la beauté des lieux : le lac semble de couleur turquoise dans certaines zones. On y perçoit aussi en premier lieu quelques vaches qui se relaxent et s’endorment avec le bruit des milliers de flamands roses qui ont élu domicile sur le lac.

Car oui, les flamands roses sont bel et bien là. Ils sont nombreux, bruyants et dès qu’on s’approche un peu plus d’eux, ils s’envolent tous en même temps. Ces moments d’observations sont magiques : tout semble calme et paisible.

Puis, pour remonter, comptez au moins 1 heure de marche.

En remontant et en se dirigeant aussi vers notre campement où nous y passerons la nuit, le soleil commence à disparaître. Le ciel avec ses nombreux nuages change de couleurs. : du rosé en passant l’orange et le doré, la lumière est exceptionnelle.

En retournant même nos têtes, on se retrouve face au volcan Ol Doinyo Lengaï qui se dresse face à nous avec des couleurs majestueuses aux teints rosés.

La nuit est vite tombée. Les mules et muletiers ont rejoint notre groupe.

Nous sommes au complet : 4 filles, notre guide Makamero, notre cuisinier durant notre trek prénommé Maccho et trois muletiers et 5 ânes.

Nous qui pensions installées nous-mêmes nos tentes, on remarque de suite qu’elles sont déjà montées lorsque nous arrivons au campement.

Tout comme le repas qui est en train d’être préparé par Maccho, notre cuisinier. Ça sent même très bon et je n’ose pas demander ce qu’il prépare…Il semble si bien concentré avec sa lampe frontale et tout son matériel de cuisine en plein coeur du campement.

Concernant les tentes, nous étions deux personnes par tente. Les tentes sont spacieuses, avec à l’intérieur deux matelas et un sac de couchage fourni.

Ici, tout amène à être déconnecté de la « vraie vie » et à sortir de sa zone de confort.

Pas de connexion internet, pas de wifi. Le téléphone est coupé. Nous avons apporté le strict nécessaire pour passer ces trois jours en pleine nature. Nous n’avons pas accès au confort auquel nous avons l’habitude au quotidien, à savoir la douche et les toilettes dures. Ici, la nature prend le dessus et c’est à nous de s’adapter et de PROFITER.

Après cette première marche (en mode échauffement), on se sent bien et notre périple a déjà bien commencé.

Le repas est servi : bœuf, riz et légumes suivi de mangues et d’ananas. Le tout, autour d’un feu.

Il est 20h30, il fait déjà bien nuit noire. Mais l’envie de dormir m’appelle déjà pour recharger les batteries et être prête pour une nouvelle journée de marche demain : la plus longue.

Bilan de la première journée :

  • 10 kilomètres parcourus
  • 3 heures au total de marche incluant le temps de contemplation aux rives du lac

Jour 2 : En route pour le village Nayobi et Acacia Campsite

Réveil à 6h du matin aux côtés des ânes qui ne cessent de brouter l’herbe à côté de notre tente et qui braient chacun leur tour.

Je me sens totalement reposée. Dans la tente, le confort était bien là : matelas et sac de couchage et surtout après plus de 8 heures de sommeil, j’ai de l’énergie à revendre pour débuter une journée de marche.

Alors certes, l’envie de prendre une petite douche et d’aller au WC normalement est là mais on se fait vite une raison que ce ne sera pas le cas durant ces trois jours.

Nous prenons notre petit-déjeuner autour du feu qui s’est éteint dans la nuit, et nous réalisons que nous avons tous bien dormis.

Les muletiers commencent à s’activer pour pouvoir tout remballer et partir sur les routes et commencer notre marche très bientôt.

Avant cela, nous avions envie de revoir la vue face au volcan Ol Doinyo Lengaï qui peut s’offrir à nous de si bon matin. Nous y allons en étant encore une fois accompagné (même si nous n’avons fait que quelques dizaines de mètres) mais il faut rester à l’affût dans le coin car vivent certains animaux comme des buffles (on en a vu un la veille au soir au campement), des hyènes et des singes. Voici donc la belle vue face au volcan, au-dessus des nuages. Magique, n’est-ce pas ?

Puis, il est temps de partir et de marcher pour effectuer aujourd’hui près de 20 kilomètres.

Chapeau sur la tête, des chaussures de randonnée aux pieds, un sac bien lourd sur le dos avec appareil photo, change et bouteille d’eau… et nous sommes prêts.

Prêts à emprunter des chemins qui montent, montent et qui descendent…

On traverse des villages, des paysages de plaines qui semblent être infinies.

On rencontre des femmes Maasaï et des hommes avec leurs troupeaux de vaches et de chèvres. On se salue de la main, on dit « Jambo » mais le plus approprié reste « Olee » (pour un adulte) et « Layeni » pour un jeune enfant. D’ailleurs, il est toujours très important de demander la permission aux Maasaï si vous souhaitez les prendre en photo ainsi que leurs ânes. C’est très mal perçu (et cela se comprend) de ne pas demander. Alors, pensez-y !

De suite, après quelques centaines de mètres puis des kilomètres parcourus, des émotions surgissent.

Je ressens la déconnexion qui est totale.

Je me retrouve au beau milieu d’une région où la nature est omniprésente sans bruit de voiture, sans avion dans le ciel. Un quelconque bruit de la « civilisation » …Celui des bruits des cloches des vaches que l’on entend au loin.

La marche pousse à se dépasser physiquement mais pas seulement. Elle pousse aussi à réfléchir, à penser, à remettre les idées en place, et se rappeler que l’essentiel est ailleurs…

Notre quotidien est tellement éloigné des Maasaï que cela en devient bouleversant. Cela devient encore plus marquant lorsque nous faisons un arrêt au village de Nayobi (situé entre le cratère d’Empakai et notre destination finale du jour, l’Acacia Camp).

À peine sommes-nous arrivés au village, que nous nous sentons très observés. Les villageois viennent rapidement à notre rencontre. Certains plus timides que d’autres, n’osent pas s’approcher et nous observent alors de loin. Tandis que d’autres n’hésitent pas à venir nous prendre la main et à nous demander nos prénoms pour un moment de rire et de complicité, le temps de quelques instants.

Il y a de la vie dans ce village. Entre bébés, enfants qui jouent, des femmes aux crânes rasés et ornés de très bijoux aux oreilles et des hommes avec leurs troupeaux de bétail ou en train de jouer au jeu des dames (avec des bouchons de bouteille en plastique), je n’ose pas trop les regarder. Je reste toutefois naturelle, je prends le temps de les saluer, de les sourire. Je ne passe pas inaperçu avec mon appareil photo et mon grand objectif mais je pense qu’ils comprennent assez vite que je ne suis pas ici à faire des photos.

Notre guide a besoin de se procurer une plante médicinale vendue dans une petite échoppe du village puis nous continuons de plus belle notre marche.

Nous nous sommes vite rendue compte qu’un petit garçon nous suit. Il a un bâton dans les mains, porte des vêtements qui sont loin d’être propres, et on est de suite séduits par son sourire et sa gentillesse sur son visage qui ne nous laissent pas indifférents. On remarque que ce petit garçon a tout simplement envie de continuer la marche avec nous, avec son sourire et son envie d’être avec nous. Il ne parle pas anglais, parle un dialecte que nous ne connaissons pas mais à quoi bon, on se sourit, on s’accompagne.

Il nous suit pendant plusieurs centaines de mètres jusqu’à ce qu’il retrouve son ami sur la route et qu’il se décide à le rejoindre. Nos chemins se quittent alors ici…et gardons dans nos têtes une jolie rencontre avec ce petit garçon.

Nous traversons tant de paysages…divers et variés. Cela nous surprend et continue à nous émerveiller à chaque paysage que nous explorons.

Durant cette marche, le repère pour tous marcheurs (et aussi pour les Maasaï) reste le volcan Ol Doinyo Lengaï …sans oublier notre guide Maasaï. Ce dernier, prénommé Makamero, est toujours à nos côtés, nous accompagne, nous motive, nous guide et nous explique (en anglais) certaines choses à connaître sur les paysages que nous découvrons et le peuple nomade des Maasaï avec leur culture et leurs traditions.

Cela fait près de 17 kilomètres que nous marchons, il nous en resterait quelques petits derniers à accomplir.

Makamero nous demande si nous souhaitons prendre le chemin plus court qui mène vers notre campement pour le soir ou opter pour un chemin un plus long. Nous choisissons la deuxième option et continuons à marcher.

Puis, nous arrivons au cœur d’une forêt surprenante …d’acacias. Et au loin, Makamero nous montre où se trouve notre campement.

Il semble loin…les derniers kilomètres sont les plus longs. Surtout lorsque les chemins que nous empruntons sont sablonneux et poussiéreux et donc difficiles à traverser.

Mais voilà, notre longue journée de marche est finie et nous avons réussi. Nous arrivons au campement, Acacia Camp avec pleins de beaux paysages et d’instants de rencontre en tête.

L’envie de se reposer, de se déchausser et de s’allonger est là…

Nous arrivons dans notre campement et une fois encore, comme la veille :  tout est prêt.

Nos tentes sont installées. Le feu se prépare gentiment… tout comme le repas que Maccho nous prépare.

Nous retrouvons les ânes que nous avions laissé le matin-même et retrouvons tout le personnel (cuisiner, muletiers).

Nous faisons même la rencontre de quelques enfants nomades qui viennent nous rendre visite. On le remarque de suite, ces enfants ont tout simplement envie de jouer, rigoler avec nous. On a pris le temps de le faire et avec grand plaisir.

Puis, dès la nuit tombée, on reprend des forces devant un feu avec notre dîner du soir qui a été préparé avec amour et avec de belles images en tête, avant de s’endormir, sous la pluie.

Bilan de la deuxième journée :

  • 20 kilomètres parcourus
  • 7 heures de marche au total
  • Niveau : moyen avec de belles montées au départ et aussi quelques descentes sur des sols à la fois rocailleux, sablonneux et poussiéreux parfois.

Jour 3 – vers notre destination finale : le Lac Natron

Après une seconde nuit aussi bien reposante que réussie, nous ne sommes pas mouillées malgré toute la pluie qui est tombée durant la nuit.

Le ciel semble bien couvert et on dirait même que la pluie sera peut-être à nouveau au rendez-vous pour ces prochaines heures de marche.

Aujourd’hui, ce sont les derniers instants du trek que nous allons vivre…le temps d’une demi-journée de marche pour effectuer environ 10 kilomètres.

Selon Makamero, ce sont les kilomètres les plus beaux que nous allons entreprendre, de par ses paysages et leurs variétés.

Les mules sont alors chargées, le campement est vidé et nous sommes tous prêts à marcher à nouveau.

Nous ne savons pas trop ce qui nous attendent en termes de marche, de chemins à parcourir et du temps qu’on va mettre, mais nous nous laissons portés et guidés par Makamero.

À peine 20 minutes de marche effectuée, nous sommes face à des paysages grandioses, entre montagnes, collines et avec en toile de fond le lac Natron et non loin encore le fameux volcan Ol Doinyo Lengaï.

Nous sommes seuls face à cette nature incroyable. Nous restons bien souvent sans voix face à de telles beautés.

Nous marchons, marchons, marchons puis arrivons à un point de la randonnée où nous réalisons que désormais ce sera beaucoup de descentes à faire.

De la descente, parfois très abruptes, raides, et pas stables du tout. Je manque à quelques reprises de glisser et de tomber. Pourtant, je porte des chaussures de randonnée; celles qui tiennent bien mes chevilles et aux semelles avec crampons (trouvé chez Décathlon il y a quelques années). Il me manquerait tout de même un bâton comme Makamero peut porter au quotidien, afin de me maintenir, de prendre appui sur certaines descentes et ainsi limiter la glisse et donc m’éviter de tomber sur certains chemins pas facile à emprunter tellement que le chemin est instable.

Mais, je continue, je me concentre, je me laisse parfois glisser sur les fesses. Je manque parfois aussi de me tordre la cheville. Donc l’attention et la concentration sont de mises pour ces derniers kilomètres. Les paysages restent toujours aussi époustouflants mais ce tronçon de marche est pénible.

L’envie des monter serait presque à nouveau présente…ou du moins marcher sur des sentiers plats.

Puis, nous remarquons que le Lac Natron est de plus en plus proche. Nous savons alors que notre trek touche bientôt à sa fin.

C’est finalement le 4X4 de l’agence que nous avons vu en premier, avec à ses côtés, les mules et les muletiers qui étaient arrivés bien avant nous.

Il était presque 13h, cela faisait 5 heures que nous marchions et ça y est, je peux désormais l’écrire : j’ai terminé cette marche, longue de 40 kilomètres !!

….Et quelle marche !

J’ai adoré. Je me suis dépassée physiquement car cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fait autant de kilomètres en peu de jours.

Ce n’est pas finalement au Lac Natron que nous avons fini ce trek. Le Lac se situait encore à environ 13 kilomètres de notre point d’arrivée. Nous avons rejoint le campement situé proche du lac Natron en 4X4.

Bilan de la troisième demi-journée

  • 10 kilomètres parcourus
  • 5 heures de marche au total
  • Niveau : moyen avec de sacrées descendes et avec des dénivelées importantes

Pourquoi faire ce trek ?

Ce trek est parfait pour es voyageurs qui souhaitent découvrir la Tanzanie autrement et marcher et donc se dépenser physiquement (contrairement aux safaris où on ne reste qu’à bord du véhicule)

C’est également une occasion idéale pour découvrir la culture Massaï hors des sentiers battus, aux côtés d’un guide local (également Maasaï).

trek Tanzanie

Les 5 bonnes raisons de faire ce trek 

  1. Pour vivre une immersion au cœur de la nature préservée et sauvage et s’émerveiller face à la diversité des paysages que vous traverserez
  2. Pour découvrir une facette authentique de la Tanzanie à travers tous les villages Maasaï que vous traverserez et le peuple que vous rencontrerez
  3. Pour se dépasser car peut-être que vous êtes tout comme à moi, à ne pas faire régulièrement de telles marches
  4. Pour l’amour de la marche et l’envie de se déplacer autrement qu’en voiture
  5. Pour l’envie de se déconnecter quelques jours

Mes conseils pour faire ce trek

Comment faire ce trek ?

Le mieux de passer par une agence.

Car il faut pouvoir tout organiser en amont : vous transférer au point de départ, faire appel à des muletiers et leurs mules, un guide Maasai pour vous accompagner et tout le matériel de camping nécessaire.

Combien cela coûte ? 

  • Sur une base de 2 personnes, il faut compter environ 1800 USD par personne.
  • Sur une base de 4 personnes, il faut compter environ 1300 USD par personne.

Ce tarif inclut :

  • les droits d’entrée de l’aire de Ngorongoro,
  • un véhicule (avec chauffeur) pour vous déposer et vous récupérer à la fin de votre trek,
  • les deux nuits au campement avec tous les repas (2 petit-déjeuners, 2 lunch box et 2 dîners)
  • un cuisinier qui se charge de cuisiner pour vous
  • les muletiers qui se chargent des ânes
  • tout le matériel de camping
  • le guide Maasai qui vous accompagne

Si vous êtes plus nombreux, le tarif diminuera en conséquence. Mais en effet, le coût de ce trek reste élevé.

Ce tarif n’inclut pas non plus la nuit à Karatu (avant le trek) et la dernière nuit à Natron. 

Il ne faut pas non plus oublier les pourboires, que l’on donne généralement au guide Maasaï, au cuisiniers et muletiers à la fin du trek. Afin de vous orienter, voici les montants qui sont d’usage pour ce trek (à donner à la fin du trek) :

  • 15 USD x 3 jours pour le guide Maasai
  • 10 USD x 2 jours x le nombre de muletiers*
  • 15 USD x 3 jours pour le cuisinier.

*Le nombre de muletiers peut varier. En général pour 2 voyageurs, il y a 4 muletiers, pour 4 voyageurs il y a 8 muletiers, etc…

Quoi apporter comme affaires ?

Première chose importante : il n’y a pas de douche durant tout le trek, donc pensez à prendre des lingettes pour vous « rafraichir ». 

Pensez à emporter 

Voici une liste d’affaires à emporter pour ce trek, cela peut vous être utile !

Côté sac à dos, je voyage généralement soit ce sac de photographie souple et confortable ou ce sac (que vous voyez dans mes diverses photos de cet article, de la marque PATAGONIA, disponible par ICI.

Côté appareil photo,  j’avais apporté mon reflex et deux objectifs : mon 16-35mm et un 100-400mm (que j’avais loué sur le site Objectif-Location). À mon sens, il n’est pas nécessaire d’avoir le dernier objectif durant ce trek. Un seul objectif de type 18-135 mm peut être aussi suffisant par exemple.

Bon à savoir 

Bien sûr, pendant l’effort, n’oubliez pas de boire.

Et n’oubliez pas non plus de vous étirez après l’effort.

Côté dodo, dans les deux campements où nous avons dormi, ce n’est pas vraiment du camping sauvage. On appelle cela même si bivouac. On remarque que d’autres voyageurs sont déjà passés par ici (par les déchets qu’on peut retrouver).

Concernant la situation sanitaire avec le Covid-19, je vous invite à vous rendre sur le site internet incontournable avant votre voyage en Tanzanie, le site du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères. Le site est régulièrement mis à jour. Donc, n’hésitez pas d’y aller régulièrement.

Pour le visa pour se rendre en Tanzanie, il est obligatoire d’en obtenir un visa pour les ressortissants français. Le visa peut se faire en avance ou tout simplement sur place dès votre sortie de l’avion (en réglant directement 50 US dollars et en perdant peut-être votre temps à faire la queue parmi tous ces voyageurs qui n’ont pas non plus leurs visas dès leurs arrivées).

C’est pourquoi, je ne peux que vous recommander de faire vos démarches à l’avance en commandant votre e-visa en ligne sur le site de VISAMUNDI. Cela vous évite donc de le faire sur place et de plus, la démarche avec ce site est vraiment simplifiée !

Le tarif proposé sur Visamundi est de 50€ par personne pour une durée de séjour inférieure à 90 jours (la durée de validité de l’e-Visa commence à partir de votre date d’entrée en Tanzanie)

Si vous partez en safari bientôt, ne manquez pas non plus mes autres articles en Tanzanie sur le blog comme par exemple cet article suivant qui peut être fort utile pour vous : « quoi mettre dans sa valise pour un safari ».

Quoi mettre dans sa valise pour faire un safari en Afrique

 

Et vous, avez-vous déjà fait un trek qui vous a marqué et qui vous a fait le plus grand bien ? À vos commentaires !

 

Vous avez aimé cet article ? Pensez à le partager !
Laissez un petit commentaire
EXPAND

Bonjour,
J’aimerais beaucoup avoir les coordonnées de l’agence par laquelle tu es passée pour le trek !

Bonne journée,

Alice

Bonjour, Comment dois-je faire pour réserver ce trek ?? Tu m’as donné bien envie ! A bientôt, merci d’avance

Bonjour, merci beaucoup pour ce formidable récit qui m’a beaucoup touché.
J’envisage d’aller en tanzanie en sac à dos avec un petit budget. As-tu des adresse pour un trek qui reste moins cher que 850€? Je n’imaginais pas ça comme ça.. mais je comprends.
Je te remercie d’avance

Bonjour 🙂 Désolé je ne peux pas te recommande d’autres treks de ce type là car je n’en ai pas fait et je ne connais pas. Les treks les plus connus comme le Kilimandjaro ou encore le Mont Meru, sont encore des treks qui demandent un certain budget et une logistique sur place qui est nécessaire pour que tout se passe bien pour toi en tant que voyageurs et aussi pour les organisateurs ! A bientôt par ici ou ailleurs 🙂

Bonjour Marlène, troisième fois que je lis ton compte-rendu de ce trek et ça me donne toujours autant envie, tes photos sont superbes! Sais-tu si il vaut mieux l’organiser depuis une agence à Arusha ou directement à Karatu? Sais-tu également s’il y a moyen de le combiner avec un safari dans un des parcs aux alentours? Enfin, quand tu dis que le prix comprend le droit d’entrée dans l’aire de Ngorongoro, la “visite” de ce cratère-là est donc possible en même temps? Merci de ta réponse, Emilie

Laissez un petit commentaire

Sociaux

Réseaux

ME CONTACTER