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Il y a quelques jours, je demandais à mes lecteurs et à mes abonnés de partager avec moi le plus beau souvenir qu’ils ont vécu en Afrique.
Pour cela, je leur ai demandé de m’envoyer leur témoignage, leur récit en quelques centaines de mots avec quelques photos à l’appui.
Mon blog et mes réseaux sociaux m’ont amené à créer des liens particuliers avec mes abonnés. Avec ce « travail » d’écriture, je dois vous avouer que j’ai découvert de belles histoires, si différentes les unes des autres et humainement touchantes. J’ai redécouvert certaines personnes à travers leur histoire, une vraie sensibilité pour la plupart, une passion pour le voyage et aussi une approche humaine que j’affectionne tout particulièrement. Certaines histoires m’ont rappelé quelques moments que j’ai moi-même vécu sur le continent.
« Le plus beau voyage est celui qu’on partage »
Comme vous le savez, l’Afrique me fascine depuis petite.
Grâce à ce projet d’article « collaboratif » que j’ai donc lancé avec mes lecteurs, j’ai vite compris que j’étais loin d’être la seule à être autant fascinée par ce continent.
Alors, MERCI à chacun d’eux d’avoir joué le jeu pour que cet article puisse être publié.
L’Afrique se vit, ne s’oublie pas et ne laisse pas indifférent.
Dans ce nouvel article, je vous dévoile donc un total de 27 histoires écrites par des voyageuses et voyageurs qui relatent de véritables souvenirs qu’ils ont eux-mêmes vécu en Afrique.
Ce sont 27 histoires inédites qui ont tout d’abord permis à chacun de ces voyageurs de se replonger dans leurs propres souvenirs de voyage, de les retranscrire à travers leurs propres mots et de se replonger dans leurs photos et par la suite de les partager avec moi. Le PARTAGE, c’est la VIE !
L’exercice de mettre des mots dans chacun des souvenirs que nous vivons en voyage n’est pas été une chose simple finalement. Mais c’est si gratifiant. C’est l’une des raisons pour laquelle je tiens ce blog…pouvoir continuer à écrire, prendre des photos et les partager avec VOUS.
Mais, dans cet article, ce ne sont pas “que” des histoires. Car chaque histoire est différente et raconte une aventure d’une vie, un moment précieux, qui fait sortir de sa zone de confort, une rencontre mémorable, un lieu marquant, des galères vécues, des scènes de vie particulières, une mésaventure remplie d’optimisme, des réflexions, des rêves réalisés, etc.
Parce que chaque histoire compte…
J’espère que ces histoires, ces témoignages vous feront voyager, vous donneront envie de voyager à votre tour sur le continent africain lorsque ce sera à nouveau possible.
Embarquement immédiat au cœur de l’Afrique …
- en Afrique du Nord avec Nastasya
- en Afrique de l’Ouest avec Olivia, Pascaline, Isabelle, Sarah, Elodie et Guilhem
- en Afrique centrale avec Leïla
- en Afrique de l’Est avec Charline, Maud, Maryne, Olivia, Lena, Gaëlle, Camille, Lucie, Justine & Florent, Laini, Cécile
- en Afrique Australe avec Nathalie, Agathe, Marion, Christine, Aurélia et Julien
- au coeur de l’Océan Indien avec Lee et Claire
SOMMAIRE DE L'ARTICLE :
Au cœur de l’Afrique du Nord
En Égypte
Il était une fois la découverte de l’île Éléphantine – Par Nastasya
« J’étais lancée depuis déjà 3 semaines en Égypte avec mes parents avant d’arriver à Assouan. Nous avions décidé de louer une petite maison d’hôtes nubienne sur l’île Éléphantine. Coincée entre le centre-ville et la rive Ouest, d’où n’apparaissent que les dunes de sable, je suis juste tombée amoureuse de ce lieu !
Tous les matins, nous nous réveillions au lever du soleil, avec une vue imprenable sur le Nil et les dunes. À cet endroit, le Nil est particulièrement beau et sauvage, car rehaussé d’innombrables îlots de grès, d’où dépassent des herbes hautes où viennent se cacher poules d’eau et hérons blancs, c’est SUBLIME !
Dès le premier soir, nous avons sympathisé avec Badry, capitaine de felouque et motorboat, notre logement se trouvant juste à côté d’un petit café où se retrouvaient plusieurs habitants de l’île. J’ai rarement eu autant un coup de cœur amical en voyage, cet homme a été d’une telle gentillesse avec nous !
Parlant parfaitement anglais, cela a grandement facilité nos échanges. Nous avons découvert le Nil à ses côtés toute la semaine, du matin au coucher du soleil. Avant notre départ, lui et d’autres locaux du café nous ont invité pour leur grand repas hebdomadaire à base de poissons frais. Ce n’était pas prévu et cela nous a beaucoup touché. Je ne sais pas l’expliquer, mais cette rencontre et semaine passée à Assouan restera gravée dans ma mémoire grâce à lui “
C16258Vous pouvez découvrir tout pleins d’autres beaux récits de voyage en Egypte (et ailleurs) écrit par Nastasya, sur son blog par ICI
Au cœur de l’Afrique de l’Ouest
En Côte d’Ivoire
Il était une fois des danses traditionnelles riches de sens – Par Isabelle
« Je vis en Côte d’Ivoire depuis 3 ans. La Côte d’Ivoire, petit pays d’Afrique de l’ouest méconnu et si peu touristique. Pourtant, avec ses 60 ethnies, la Côte d’Ivoire est d’une incroyable richesse linguistique, artistique, architecturale …
En m’installant ici, je me réjouissais donc à l’idée de découvrir tout ce patrimoine culturel et notamment les danses traditionnelles dont je suis absolument fan.
Mais après deux ans passés en terre ivoirienne, je n’en avais toujours pas vu une seule … en dehors de celles programmées par l’institut français d’Abidjan ou les hôtels de bord de mer.
Aussi sublimes soient-elles, les danses traditionnelles telles que le Zaouli, le Boloye ou l’Adjoss, ne sont pas mises en valeur par les professionnels du tourisme. Comme si les Ivoiriens n’avaient pas conscience du trésor qu’ils ont entre les mains !
Compte tenu du caractère sacré de ces rituels (certaines danses ne sont jamais montrées aux « non-initiés »), ils sont plutôt confidentiels. Il ne s’agit pas d’un folklore qu’on exhibe à tout va pour faire plaisir aux touristes mais de pratiques ancestrales riches de sens.
Et cette authenticité se mérite !!! Lorsque j’ai ENFIN réussi à voir ma première danse de réjouissances qui est une danse réalisée pour célébrer un événement tel que la récolte des ignames, la fin d’une initiation…J’ai pu découvrir cette danse dans un petit village situé à l’ouest de la Côte d’Ivoire. L’émotion n’en a été que plus forte !
Avec tout le cérémonial qu’affectionnent tant les populations locales, nous avons d’abord visité le village, puis été reçus par le chef et les notables, échangé avec quelques villageois et enfin assisté, pendant une heure, aux 4 principales danses de l’ethnie Dan. Parmi elles, l’impressionnante danse des échassiers !
J’ai aussi assisté à une danse du peuple Neyo organisée rien que pour moi et une amie à la suite d’une rencontre insolite dans une rue de Sassandra (sud-ouest du pays). Nous étions seules face aux musiciens et aux danseurs ! Et à la fin, évidemment, pour conclure ce moment de partage et de convivialité, nous avons même dansé avec eux (quand le ridicule ne tue pas…).
Vraiment deux de mes plus beaux souvenirs en Côte d’Ivoire qui j’espère vous donneront envie d’en savoir plus sur ce pays !”
Pour découvrir un peu plus la Côte d’Ivoire, filez voir le compte instagram d’Isabelle par ICI
Au Sénégal
Il était une fois des milliers d’oiseaux au cœur d’une réserve naturelle de toute beauté – Par Pascaline
« Sélectionner un seul souvenir de notre périple au Sénégal n’est pas chose aisée. Nous sommes parties à 4 jeunes femmes et ce voyage allait être un réel cadeau. Au sens propre d’abord, parce que nous avons offert ce voyage pour les 25 ans de notre amie Manon et au sens figuré parce qu’il représente pour chacune de nous « la chance de découvrir ensemble ce fabuleux pays qu’est le Sénégal ».
Et si aujourd’hui je ne devais retenir qu’un seul moment, je choisirais certainement la visite de Djoudj.
Djoudj est une réserve naturelle d’oiseaux située à la frontière avec la Mauritanie au nord du pays.
Amadou est un habitant de la ville de Saint-Louis et il y travaille en tant que guide touristique officiel.
C’est lui qui nous a accompagné durant toute une journée très ensoleillée, un 3 Mars 2018. C’est un véritable « puits de connaissances » sur le Sénégal, ses traditions, ses coutumes, son histoire, sa faune et sa flore. Ce jour-là, il a partagé avec nous tout ce qu’il savait sur les hérons cendrés, les pélicans ou encore les cormorans, à bord d’une jolie pirogue.
Il nous a expliqué que la réserve de Djoudj rassemble énormément d’espèces venues d’Europe qui ont migré vers le sud pendant l’hiver. Les oiseaux se retrouvent ici parce que la réserve est la première source d’eau qu’ils trouvent après le survol du désert Mauritanien.
Amadou nous partage quelques anecdotes comme celle des Français qui viennent dans ce coin du Sénégal pour chasser les canards. À l’unanimité, nous pensons « toujours partout ces Français ! ».
Ce jour est à marquer d’une pierre blanche puisque c’est certainement celui où j’ai vu le plus d’oiseaux de ma vie.
Le spectacle est incroyable et nos tentatives de photos des oiseaux en mouvement sont restées innombrables. Je nous revois tiraillées entre l’envie d’observer ces milliers d’animaux avec nos yeux et celui de vouloir absolument en garder des images dans nos appareils photos.
Finalement, on réussira de beaux clichés notamment, ceux des pélicans qui se baladent paisiblement sur l’eau et qui prennent leurs envols à proximité du bateau. Aujourd’hui, en relisant mon carnet de voyage, je suis contente d’avoir choisi cet instant-là à raconter puisque je réalise que je l’avais noté comme mon moment préféré de notre voyage. Et jusqu’à maintenant, il l’est resté. »
Pour encore plus de photos de leur voyage, découvrez aussi le compte Instagram de Pascaline par ICI
Il était une fois la découverte du Sénégal, trente ans après – Par Olivia
« J’ai découvert le Sénégal et en particulier le Sine Saloum, il y a 30 ans. Logée avec mes parents à 160 kilomètres de Dakar, dans un hôtel sans électricité dans la journée, sans eau douce, au milieu des singes, des varans et des chauve-souris … je me souviens encore de la réaction de ma mère lors de notre arrivée : elle exigea de repartir immédiatement !
Mon père du genre obstiné, n’a pas cédé et nous avons passé comme prévu 10 jours dans ce lieu encore très peu touristique. J’étais la seule ado, la seule enfant hormis ceux des villages alentours.
De ce petit hôtel, je me souviens de sa piscine, de son bungalow central où nous passions nos repas du soir, habillés comme si nous allions au théâtre – à l’époque, les soirées étaient chic – des chauves-souris qui passaient au-dessus de nos têtes, de ma mère bronzée et superbe, de mon père fier comme un paon, des bougainvilliers éclatants de roses, de rouges, du delta du Saloum sur lequel je faisais du bateau, des petits crabes sur la plage et de leur danse de la pluie avec leur unique pince levée … tout un monde inconnu jusqu’alors que j’ai immédiatement adoré.
Nos journées furent une explosion de saveur, de découvertes et de partages. Mon père partait pêcher en pirogue tandis que je dérivais tant bien que mal sur le Saloum, guidée par un grand gaillard, certainement pas diplômé sportif pour 2 sous dont j’admirais et redoutais un peu aussi la peau ébène. Je me souviens aussi des odeurs de fleurs, de poussière, de sueur mêlée et lorsqu’il m’arrive de croiser cette odeur encore aujourd’hui, je suis immédiatement transportée à Ndangane, dans ce petit village de pêcheur où nous allions bien souvent.
La situation de l’hôtel, l’éloignement avec Dakar et les établissements, maintenant très touristiques de Saly, le tout petit groupe de touristes que nous étions, nous a conduit naturellement à vivre des expériences uniques, au plus près des sénégalais. Nous fûmes invités à un mariage, à une messe colorée et joyeuse, à partager souvent le thé, assis à même la terre …
De ces journées, je me souviens de tout je crois et toujours avec beaucoup d’émotions. Un certain goût de la liberté, de la joie, de la gentillesse et de cette philosophie que je percevais alors “une vie au jour le jour”.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, j’ai adoré le Sénégal et rêve depuis 30 ans d’y retourner.”
Olivia est une grande voyageuse passionnée et elle tient le blog de voyage & société, à découvrir par ICI
Au Togo
Il était une fois un projet humanitaire au Togo …mêlé à une histoire d’amour – Par Sarah
“Quand j’ai vu la story de @lagirafequivole concernant notre meilleur souvenir de l’Afrique, j’avoue que j’ai été très emballée mais par la suite j’ai vite remarqué que j’allais être embêtée car je n’ai pas qu’un seul meilleur souvenir…
Du coup je vais vous raconter (brièvement) mes meilleurs souvenirs et sensations que j’ai vécues, dans mon pays de cœur qui est le Togo !
Tout d’abord, je suis arrivée au Togo lors d’un voyage humanitaire (qui consistait à aider dans la construction de latrines pour une école primaire).
Je n’aurai jamais cru que ce voyage allait changer ma vie.
Ce qui m’a le plus marqué fut l’arrivée dans le village reculé d’Edzi, proche du Ghana et de découvrir tous pleins d’enfants heureux de nous voir, de nous prendre par la main, de monter sur nos dos, piquer nos lunettes de soleil et nous demander de les prendre en photos.
Nous étions à peine habitués à la chaleur, à l’ambiance du village, que les petits enfants nous mettaient déjà dans le bain. Cette ferveur n’a jamais faibli : du début à la fin, les enfants ont été exceptionnels, accueillants, réconfortants, joueurs et espiègles.
Qu’est-ce qu’on s’attache à ces enfants…
Le Togo rime selon moi avec amour car j’y ai rencontré l’homme que j’aime, que j’admire par sa façon de penser, par sa détermination à mener ses projets et surtout par sa complicité qu’il a avec les enfants du village.
C’est donc dans ce même petit village, Edzi, que j’ai vécu mes meilleurs souvenirs d’Afrique. Vivre simplement, avec des gens simples, souriants et aimants. Les douches au seau à la nuit tombée, le foufou à manger avec les mains, les jeux avec les enfants, les soirées au feu de camps, les musiques qu’on écouter, danser jusqu’au matin, trinquer au togogin, boire notre petite Pils à l’abri des regards avec mon chéri à la boutique du village…
Rien qu’en évoquant ces moments précieux je n’ai qu’une envie… retrouver rapidement ma deuxième famille !! »
D’ailleurs, Sarah prévoit de retourner au Togo en septembre prochain pour 4 semaines et en juin 2021 pour 11 mois car elle a décidé de prendre un congé sabbatique afin de monter un projet environnemental, sur la gestion des déchets, la mise en place de poubelles au cœur du village d’Edzi et dans un collège situé dans un village voisin. À découvrir sur son compte si cela vous intéresse.
Sarah a également partagé avec moi une cagnotte (à laquelle j’ai d’ailleurs participé) pour aider financièrement un projet humanitaire qui consiste à :
- Offrir un repas une fois par semaine à tous les enfants durant 2 mois (8 semaines)
- Apporter du soutien sur le plan éducatif à ces enfants qui ont perdu 3 mois de cours en restant à la maison à cause du confinement.
1€ = 1 repas donc même un don de 1€ est important 🙂
Le lien de la cagnotte est par ICI si vous souhaitez à votre tour y participer pour une bonne cause.
Au Bénin
Il était une fois le jour où j’ai rencontré un roi et des esprits – Par Elodie
” En 2010, je suis partie au Bénin pour participer à un projet de bibliothèque dans le village de Dangbo, non loin de Porto-Novo.
Je vivais dans une famille, j’ai cuisiné sur le feu, pris ma douche au seau dehors, mangé avec les mains. Ce que je souhaitais : c’était connaître les habitants de mon village.
J’ai rencontré des jeunes qui étaient passionnés par ce projet de bibliothèque avec qui j’ai par la suite monté un projet culturel pour nous permettre – à l’autre volontaire et moi – de mieux comprendre.
Les Béninois sont très croyants et il existe de nombreuses églises à travers le pays. Le prêtre de l’église peut aussi être « prêtre vaudou ». Je précise que le vaudou est une religion animiste avec de nombreux dieux.
Avec ce projet, nous avons pu interviewer plusieurs représentants de sociétés secrètes : Zangbeto, Egun, Oro.
Ces sociétés agissent aussi en tant que « police locale ». À Dangbo, nous avions beaucoup de Zangbeto. Personne ne sait qui en fait partie. On m’a expliqué que s’il y a une rumeur de vol qui circule dans le village, les Zangbeto sonnent le soir pour avertir de leur sortie. Tout le monde doit alors rentrer chez soi. Gare à ceux qui restent dehors.
Les deux jeunes avec qui nous avons travaillé sur ce projet organisèrent pour nous une rencontre exceptionnelle avec le roi de la Vallée de l’Ouémé.
Nous fûmes accueillis par sa majesté et nous avons été témoins de ses pouvoirs : dans une poudre noire il glissa une lame de rasoir qu’il mâcha lentement avant de l’avaler.
En notre honneur, le roi de la Vallée de l’Ouémé avait fait venir les Zangbeto. Les costumes sont de gigantesques structures en raphia et seuls les « petits » peuvent faire de la magie.
C’est alors qu’arriva un « petit » qui s’arrêta devant le roi. Les autres membres (non costumés) se mirent en cercle autour, les mains posées dessus, récitèrent des paroles. Ils soulevèrent et retournèrent la structure en raphia pour révéler une tortue. Le rituel repris, on le retourna une nouvelle fois, et un serpent fut alors honoré par le roi. Puis, récitant une dernière fois leurs paroles, le Zangbeto se souleva de quelques centimètres et reparti vers le temple.
Les grands Zangbeto vinrent danser pour nous. Tournant sur eux-mêmes à des vitesses folles, tout en se levant et s’abaissant, le spectacle était saisissant. Les hommes qui dansaient revêtus de ces structures de raphia étaient possédés par les esprits. Moment inoubliable ! “
Découvrez le compte Instagram d’Elodie pour un peu plus de photos de voyage par ICI
En Mauritanie
Il était une fois une panne de voiture – Par Guilhem
« C’était en Mauritanie en Octobre 2019 sur la route de Ouadane, la route était très dangereuse et j’ai cassé le carter de ma voiture, qui est une pièce très importante puisque c’est là que se trouve l’huile moteur. Sans cette pièce, il était impossible de continuer à rouler.
J’ai eu beaucoup de mal à arriver jusqu’à Ouadane, coincé sur cette route déserte. Une fois là-bas j’ai eu énormément de problème à la réparer car Ouadane est un petit village situé très loin dans le désert Mauritanien. Cela m’a amené à rester bloquer près de 3 jours, avec beaucoup de stress, et cela m’a coûté pas mal d’argent et de travail etc … Mais j’ai fini par arriver à réparer ma voiture avec un bricolage pas terrible.
Content d’avoir enfin pu réparer ma voiture, je me lance sur la même route de nuit mais sur le trajet retour, après seulement 50 kilomètres parcourus, le carter casse à nouveau. L’huile fuit et je suis de nouveau bloqué. À peine ai-je vu l’huile coulée du carter, que j’ai été pris d’un énorme mal de crâne dû au stress des derniers jours et visiblement des prochains jours qui m’attendent…
Finalement, je croise quelqu’un très tard dans la nuit et je finis par arriver à tracter ma voiture jusqu’à Atar situé à 200 kilomètres plus loin pour doublier mes chances de pouvoir changer la pièce et faire une réparation correcte. J’étais alors fatigué, stressé, je n’’en pouvais plus et j’avais même perdu espoir. J’avais même limite envie d’abandonner…
À Atar, je suis tombé sur un garage convenable mais encore fallait-il que je réussisse à trouver un carter d’occasion de Kangoo, une marque peu répandue par ici. Je me voyais déjà dormir dans mon Kangoo pendant plusieurs jours au milieu du garage en attendant de trouver la pièce et la faire ramener ici. La situation ne me réjouissait pas du tout : j’étais à la fois fatigué et déprimé… mais je n’avais pas le choix de continuer et à croire que tout allait s’arrangeait.
C’est là que ma rencontre avec Elceik a tout changé.
Elceik est un jeune mécanicien âgé de 19 ans. Il travaille pour Mohammed, le patron du garage. Lorsque j’ai déposé la voiture dans le garage, j’ai appelé des numéros jusqu’au soir pour régler mon problème. Puis dès la nuit tombée, tout le monde est parti et moi je devais dormir dans mon Kangoo, sans rien : pas d’électricité, presque rien à manger, très peu d’eau…
Elceik est venu vers moi et m’a demandé de dormir chez lui par l’intermédiaire de son ami Kori car il parlait très peu le français. Ce soir-là, je l’ai alors suivi jusque chez lui où réside son oncle, sa mère et sa sœur. Dans sa famille, seul Elceik travaille car les femmes ne travaillent pas et l’oncle est blessé.
J’ai pu manger à mon aise, sortir le soir et rencontrer ses amis, rigoler avec eux, re-manger (tout le monde m’a invité), charger mes affaires, avoir un lit posé dehors sous le ciel étoilé comme tout le monde ici. Bref, ce moment-là m’a apporté beaucoup de bien. J’en avais oublié mes problèmes avec ma voiture.
Puis, le lendemain je n’ai finalement pas réussi à résoudre mon problème m’amenant à passer une nuit de plus à Atar. Le soir même, j’ai commencé à me préparer à dormir dans le Kangoo car je ne voulais pas déranger Elceik une nuit de plus, il m’avait déjà dépanné exceptionnellement.
C’est là que Elceik m’appelle au loin, déjà en route pour chez lui, et me dis “Bah alors tu viens ?”,
J’ai failli en pleuré. Je ne voulais absolument pas le déranger. Je ne souhaitais pas me sentir une fois de trop ou le gêner. Mais au fond de moi, j’avais très envie qu’Elceik me réinvite car j’avais passé de supers moments la veille. J’ai été choqué de voir que pour lui c’était évident que je dorme encore chez lui.
Cette nuit-là encore, nous sommes sortis voir ses amis : on a mangé, j’ai découvert à nouveau leur culture et Elceik m’a même prêté son Boubou.
Cela a duré 4 soirs je crois, je me suis senti comme faisant partie de leur famille. Sa famille était toujours contente de me voir. J’avais ma place, mon repas, mes amis…
Un soir alors qu’Elceik avait beaucoup travaillé au garage, je me souviens qu’en rentrant il s’est couché et s’est endormi d’un coup. Sa mère tenait sa tête sur ses genoux et lui passait les mains dans les cheveux. Ce jeune homme donnait tellement toute son énergie pour faire vivre sa famille.
Une fois ma voiture réparée, j’ai eu un problème pour payer le garagiste, pluis précisément un problème avec ma banque. J’avais dit au garagiste que je lui laisserais mon passeport comme garanti pour le soir et que je le paierai dès le lendemain. Le garagiste étant pressé et m’a dit de laisser mon passeport à Elceik.
Quand j’ai expliqué tout cela à Elceik et que je lui ai tendu mon passeport il m’a dit de son français approximatif “Non non ! Moi j’ai confiance en toi, toi comme mon frère ».
J’ai vécu beaucoup de choses en 9 mois de voyages en Afrique, 12 pays visités, mais c’est cette rencontre qui m’a le plus marqué. J’ai rencontré beaucoup de personnes dans ma vie et Elceik est probablement l’une des personnes les plus incroyables que j’ai rencontré. C’est un diamant pur, d’une gentillesse naturelle et il me rappelle le personnage de Sangoku, une personne pure de toutes mauvaises idées ou pensées et qui parle comme il pense. “
Si vous souhaitez découvrir un peu plus son voyage, filez voir le compte Instagram de Guilhem qui fait un tour d’Afrique en Kangoo aménagé.
Au coeur de l’Afrique Centrale
Au Gabon
Il était une fois de véritables leçons de vie – Par Leïla
« Mon souvenir marquant d’Afrique … Évidemment il n’y en a pas qu’un seul. Lorsque l’on part vivre une expérience en Afrique, tout devient agréablement marquant pour nos 5 sens. Un voyage en Afrique vous amène à vivre des situations, ressentir des émotions, faire des rencontres, marquantes et inoubliables.
Jusqu’en 2018 je ne connaissais qu’une petite partie de l’Afrique du Nord avec le Maroc, où j’ai passé tous mes étés jusqu’à mes 18 ans ainsi que l’Égypte.
Mais j’avais un rêve depuis longtemps : découvrir toute l’Afrique. Et ce rêve comportait un de mes souhaits les plus chers : vivre une expérience auprès d’enfants dans le besoin pour leur apporter mon temps et ma bienveillance en agissant au sein d’un projet d’une association locale. Me voilà donc partie en juillet 2018 à Libreville, capitale du Gabon.
J’ai vécu une expérience similaire au Pérou avant, tout aussi marquante et positive, mais celle-ci en. Afrique, allait être le début d’un tournant dans ma vie.
Ma mission était d’organiser et d’animer des sorties et activités éducatives et ludiques auprès d’enfants issus de familles démunies durant leurs vacances d’été, et de participer à une collecte de fournitures scolaires.
Puis, j’ai également consacré chacune de mes journées, pendant deux mois et demi, auprès des enfants de 0 à 18 ans en difficulté sociale dans un centre d’accueil. Des enfants gabonais ou provenant d’autres pays d’Afrique, qui connaissent des situations malheureuses, certains sont là pour quelques mois, d’autres plusieurs années.
Triste réalité mais je vais m’attarder sur le positif et les moments de partage et de bienveillance. Car la rencontre avec ces enfants n’a pas seulement été le souvenir le plus marquant de mes voyages en Afrique mais celui de toute ma vie jusqu’à maintenant. Deux ans après, leurs visages et les souvenirs sont toujours aussi présents dans ma tête et dans mon cœur. De petites et grandes bouilles qui m’ont adoptées dès le départ, avec lesquels j’ai partagé rires, pleurs, cris mais surtout beaucoup d’amour, de sourires et des leçons de vie !
Admirer leurs sourires, leur courage, leur esprit d’entraide, ont (r)éveillé en moi ce que je souhaite apporter au monde : contribuer à rendre la vie des enfants en difficulté meilleure et leur permettre d’avoir une éducation, de rêver et de connaitre pleinement leur potentiel.
À mon retour, j’ai décidé d’effectuer une reconversion professionnelle dans l’humanitaire. Puis, en 2019 j’ai donc pu découvrir d’autres pays d’Afrique : le Mali où je vivais, le Togo et la Côte d’Ivoire, qui m’ont tous permis de vivre pleins d’autres évènements et expériences marquantes.
L’Afrique m’a ouverte à d’autres perspectives et m’a poussée à explorer mes rêves ! MERCI “.
Leïla est une grande rêveuse elle aussi, et partage des posts toujours avec bienveillance, à découvrir par ICI.
Au coeur de l’Afrique de l’Est
Au Kenya
Il était une fois un instant révélateur, un véritable déclic – Par Charline
« Je me souviens de ce jour où je t’ai découvert. Ta maman venait d’accoucher 3 jours plus tôt, nous n’étions pas au courant parce qu’elle avait refusé d’en parler avant et ça ne se voyait pas la dernière fois qu’on l’avait vue. Alors on t’a vu, nous étions tous étonnés mais tellement heureux à la fois. Je me souviens m’être fait la remarque que tu étais plutôt blanc pour un bébé Africain (on m’a expliqué après que vous naissiez tous comme ça et que votre peau changeait de couleur avec les jours). Et puis ta maman m’a dit qu’elle voulait bien que je prenne des photos de toi, mais je savais que j’avais peu de temps pour ne pas l’embêter. Alors j’ai repensé à cette image que j’avais imaginé et j’ai voulu la faire. Mais dans une si petite pièce avec si peu de lumière, je pensais ne jamais y arriver. Finalement, après 20 petites secondes, je sens qu’il faut que je n’abuse pas et que j’arrête. Je repose mon appareil, sans vraiment regarder ce que j’avais fait, et je t’ai pris dans mes bras.
Quelques heures plus tard, je décharge tout sur mon ordinateur et je la vois. J’étais si fière d’avoir sorti ce cliché pour toi et ta maman, et j’ai compris que quelque chose venait de se passer. Non seulement cette photo avait un sens symbolique très fort pour ton histoire, mais elle allait en avoir un énorme pour la mienne. Cette photo, c’est le début de ta vie et c’est le début de mon histoire de photographe. Je sais que tu n’en as aucune idée, mais si je suis aujourd’hui photographe, c’est en partie grâce à toi. Cette photo m’a permis d’avoir ce déclic, même s’il m’a fallu encore quelques années pour passer le pas. J’ai compris que tout était possible et qu’il était vital pour moi de mettre en avant l’amour des autres, les liens entre les gens, d’aller à leur rencontre et de connaître leurs histoires.
Cette photo, c’est tout ça pour moi.
Je ne sais pas ce qu’est ton histoire depuis. Cela va faire 7 ans que j’ai pris cette photo. Je ne sais pas ce que tu es devenu, ni si la vie t’a donné cette chance de vivre joyeusement.
Je ne me voile pas la face, je sais que les conditions de vie au Kenya ne sont pas les mêmes que dans mon pays. Tes premières années ont et seront encore sûrement compliquées et tu vas faire face à beaucoup de choses. Mais j’aime penser que la petite étoile qui veille sur moi depuis ce jour a aussi un œil pour toi et ta famille.
Qu’elle t’apporte autant de bonheur que j’en vis depuis cette photo de toi. Je ne sais même pas comment tu ne t’appelles ni où tu vis aujourd’hui, mais j’espère qu’un jour je re-croiserai ces petits pieds dans les rues de Kisumu ou ailleurs, en train de courir et que je photographierai cette fois ton sourire”.
Charline est passionnée par la photographie depuis toujours et s’est lancée à devenir photographe professionnelle à son retour de tour du monde en 2015. Découvrez tout son univers sur son nouveau site par ICI.
Il était une fois une rencontre imprévue – Par Maud
« J’ai voyagé presque 6 mois en Afrique. Je suis partie en 2015, le temps de 2 ans en tour du monde pour aller courir et interviewer une centaine de femmes coureuses comme moi pour comprendre pourquoi elles courraient.
De nombreuses rencontres m’ont marquée mais une en particulier, celle avec Esther. Elle n’était pas coureuse mais une mère d’une grande famille au sein d’une tribu Massaï. Quand je l’ai rencontré, nous étions venus grâce à une association franco-kenyane qui nous avait permis de les voir. Sans cela je n’aurais sûrement pas eu la chance de croiser le chemin d’Esther.
Nous sommes arrivés sur la place où tout le monde se rencontrait. Toutes les familles étaient un peu éparpillées à droite à gauche à quelques kilomètres les unes des autres. Les femmes étaient là assises, elles voulaient nous rencontrer mais elles étaient timides.
Mais pas Esther car elle est venue me voir pour que je l’accompagne chez elle, comme si elle m’avait choisi.
Nous ne parlions pas la même langue mais j’ai compris qu’elle voulait en savoir plus sur moi. J’ai essayé de trouver quelqu’un qui pourrait me traduire le dialecte des Massaïs. Un jeune garçon prénommé William était là, juste à côté de moi. Je lui posai une ou deux questions en anglais pour savoir s’il allait pouvoir me permettre de communiquer avec Esther. Eh oui, William était quasiment bilingue. Quel soulagement, j’allais pouvoir échanger avec Esther.
Nous nous sommes rendus chez elle après avoir marché 20 minutes. Elle connaissait le chemin malgré le fait qu’il n’y en avait pas, car c’était juste du sable et de la terre à perte de vue.
Cette marche était très douce. Elle me tenait la main comme si j’étais sa fille. J’étais partie depuis quelques semaines de France et pendant ce moment avec elle, cela me rappela tout de suite ma mère.
Nous sommes arrivées devant sa maison, sommaire mais Esther était fière. C’était elle qui l’avait bâtie de ses propres mains. Elle était partie dans la montagne et avait cherché elle-même le bois pour en fabriquer les parois et le toit.
Cette maison avait un coin central où nous nous sommes assises, c’était la cuisine. Il faisait très sombre dans cette pièce. Elle alluma alors la seule lampe à huile de la maison qui éclairait à peine la pièce.
William continuait à traduire après précision tous les mots qu’on échangeait ensemble. Esther était fière de sa famille, de ses enfants et de sa vie. Elle souriait sans cesse. Elle me disait que la vie c’était « ça » pour elle : avoir une famille, réussir à construire sa maison et … c’est tout !
Une leçon de vie à laquelle j’essaie de penser quand je perds le fil de ma vie ou du chemin que je veux suivre. Revenir aux choses essentielles, c’est ce qu’Esther m’a montré et c’est ce qui m’a guidé pendant mon voyage.”
Maud est une passionnée de course à pied, de trail et de voyages. Elle a lancé son podcast dédié au trail à découvrir par ICI et vous pouvez aussi découvrir son univers sur son compte Instagram.
En Tanzanie
Il était une fois une (grande) rencontre inattendue – Par Lena
” Depuis toute petite je rêvais d’aller en Tanzanie pour explorer le parc national du Serengeti et toute sa faune incroyable, sans doute à cause du dessin animé, le Roi Lion.
Mais avant d’atteindre le parc du Serengeti, plusieurs heures de 4×4 étaient au rendez-vous et en mode massage à l’africaine !
De toute façon, je ne comptais pas dormir et je voulais profiter à fond de ces paysages incroyables de la Vallée du Rift. Un volcan se dresse devant nous. « Parfait », c’est tout simplement le mot qui lui va le mieux, l’Oldoinyo Lengaï, dit « le volcan sacré des Massaï ».
Nous arrivons au bord du Lac Natron où nous passerons la nuit. Cet environnement est incroyable : le volcan qui domine, le lac et ses flamants roses, le sol sableux noir, une belle entrée en matière pour ce voyage tant attendu.
Je ne me sens pas du tout en danger dans cette nature contrairement à la jungle qui peut me mettre mal à l’aise. La savane « ouverte » est plutôt rassurante.
Je décide donc d’aller faire un petit tour tout près du camp avec mon plus fidèle compagnon : mon appareil photo, sans attente particulière. A peine 100 mètres plus loin, je suis stupéfaite, une girafe est plantée là avec un troupeau de vaches. C’est très différent de rencontrer une girafe derrière la vitre du 4×4 que de la rencontrer à pied. Elle suit les vaches pour se désaltérer dans le petit cours d’eau qui rejoint le lac Natron.
Le spectacle est parfait, je finis par m’asseoir, je suis vraiment proche d’elle, elle ne rentre plus dans le cadre de l’appareil photo. Je suis obligée de dé-zoomer, chose qui m’arrive très rarement quand je photographie la faune de nos campagnes françaises. il faut dire que chez nous peu d’animaux font la taille d’une girafe ! Incroyable girafe, incroyable endroit, la montagne, l’arbre, tout est parfait.
Et puis la girafe galope, un fameux galop de girafe, au ralenti et suspendu dans le temps. Elle finira par s’éloigner en marchant tranquillement avec la tombée de la nuit. Ce n’était que mon premier jour en Tanzanie et j’avais l’impression que c’était déjà beaucoup trop de cadeaux de la nature pour une seule personne ! “
Il était une fois une rencontre inoubliable avec une famille de Maasaï – Par Olivia
” L’Afrique est littéralement le continent qui m’a le plus touché au cœur. Quand je me pose la question de savoir quel est mon souvenir le plus marquant là-bas, une image me vient directement en tête.
C’était pendant mon tour du monde, cela faisait déjà plusieurs mois que je voyageais seule à travers différents pays de la planète. Mon aventure m’a emmené au Kenya puis en Tanzanie. J’étais partie pour réaliser des reportages sur les différentes cultures et il y en avait une qui m’intéressait particulièrement, depuis le visionnage d’un certain épisode de rendez-vous en terre inconnue : les Maasaï.
Je suis alors rentrée en contact avec quelqu’un qui pouvait m’accueillir dans son village natal et j’ai ainsi rencontré Ibra.
J’ai passé plusieurs jours chez lui avant de partir, à deux, vers son village. J’étais stressée, j’étais excitée, j’avais peur de mal faire mais en même temps j’avais tellement hâte de découvrir leur quotidien. Je n’avais pas envie de passer quelques heures avec eux, mais plutôt plusieurs jours. Pour vivre comme eux, dormir avec eux, manger avec eux et réellement comprendre leur quotidien. J’étais loin de tout repère mais mon dieu, je me suis sentie tellement comme à la maison !
Rien ne ressemblait à mes habitudes et pourtant j’aurai pu rester là des semaines. La famille qui m’accueillait m’avait pris sous son aile, je dormais sur une peau de vache avec quelques enfants à côté de moi, j’essayais de traire les vaches le soir venu ou d’aider à la préparation de l’ugali.
Cette expérience en solo a été l’une des plus fortes de toute ma vie. Et cette relation que j’ai avec cette famille perdure dans le temps. Je suis déjà retournée les voir 4 fois et je continuerai de le faire. “
Olivia a fait un tour du monde et tient encore aujourd’hui son blog de voyage à découvrir par ICI. Je vous recommande de découvrir sa série documentaire intitulée “Humanité” qu’Olivia a réalisé avec l’épisode 2 dédiée à une immersion auprès d’une famille Maasaï, “Sur les terres Maasaï de Tanzanie”
Il était une fois un rêve devenu réalité aux côtés des chimpanzés – Par Maryne
” Replonger dans l’un de mes souvenirs d’Afrique… c’est tellement difficile de n’en choisir qu’un seul ! Mais si je devais me remémorer un instant hors du temps, ce serait celui vécu en Tanzanie, ce jour où je réalisais mon rêve de petite fille, celui de marcher sur les traces de la grande et talentueuse Jane Goodall, à la rencontre des chimpanzés.
Nous avons passé plus de deux jours à traverser le pays en train pour atteindre le fameux Parc National de Gombe, deuxième plus petit parc de Tanzanie situé à l’Ouest sur les rives du lac Tanganyika.
Découverte de la culture tanzanienne, rencontres inattendues, paysages uniques, instant magique dans la cabine du conducteur, cours de cuisine improvisé… Nous en avons vécu des moments grandioses à bord de ce train ! Et cerise sur le gâteau, après deux jours à traverser la Tanzanie, et quelques heures à bord d’une petite barque, nous accédions enfin à cet endroit extraordinaire. Dès l’aube, je sentais que je touchais mon rêve du bout des doigts. Après plus de 6 heures de marche, ils étaient là, devant moi. C’est en silence et tout en discrétion que nous avons passé un moment à leurs côtés à les observer échanger, les admirer, et assister à des scènes de vie uniques telles que la fabrication des outils pour pouvoir déguster les termites ! Vous l’aurez compris, ces 48 heures au sein du parc de Gombe nous auront profondément marqué. Un moment hors du temps que je ne suis pas prêt d’oublier. “
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette belle expérience si mémorable de Maryne et Jules, c’est par ICI pour la découvrir
Il était une fois tant de beauté entre savane sauvage et eaux turquoises – Par Camille
« À l’occasion de mes 30 ans, grâce à la générosité de ma famille et de mes amis, j’ai eu la chance de partir réaliser un de mes rêves : voir et observer les animaux dans leur environnement !
Accompagnée d’une amie, j’ai donc décollé en direction de Nairobi en octobre 2017. De là-bas, nous avons commencé un safari qui s’est terminé 7 jours plus tard à Arusha. Je pense que je me souviendrai toute ma vie, du moment où nous sommes entrés dans le parc du Serengeti. Ce sentiment incroyable d’être sur la terre des animaux, me sentir incroyablement chanceuse de vivre cette expérience, l’impression d’être dans le Roi Lion et mon impatience, vite comblée, de voir des animaux sauvages. Des zèbres par centaine, des lions, des éléphants, des antilopes, des autruches, des phacochères, des hyènes, etc. Un autre souvenir mémorable, c’était ce matin-là, dans le Serengeti aussi, à l’aube (nous campions dans le parc). Je prenais alors mon petit déjeuner, avec mon bol de “weetabix” et un troupeau d’éléphants est passé au loin.
Après ces 7 jours de safari qui m’ont laissé sans voix, nous avons pris l’avion pour l’île de Zanzibar afin de profiter de l’océan pour nous remettre de nos émotions. En décembre 2016/janvier 2017, j’avais eu l’occasion, avec la même amie de rejoindre un groupe d’amis aux Philippines. Deux semaines à naviguer parmi les plus belles îles, à voir des plages à couper de souffle, faire du snorkeling et de la plongée dans des aquarium à “ciel ouvert”. Nous nous étions alors dit qu’on ne devait pas avoir trop d’attentes en arrivant à Zanzibar. Et pourtant… au moment où nous sommes descendues du taxi et où nous avons vu l’océan., nous sommes restées bouche bée devant tant de beauté. Ce sable blanc, la déclinaison de bleu dans l’océan, ce ciel sans nuage.
C’était tellement magnifique, je n’y croyais pas ! Finalement, ces quelques jours à Zanzibar m’ont (encore) ébahi chaque instant. »
Il était une fois une aventure et une expédition d’une vie « sur le Toit de l’Afrique » – Par Justine & Florent
« Janvier 2020 – De rêve impensable, le Kilimanjaro s’est transformé en l’aventure d’une vie. Jamais nous n’aurions imaginé nous envoler pour la Tanzanie, vers une expédition qui resterait gravée dans nos mémoires pour la vie.
Notre histoire débute il y a plusieurs années lorsque Justine passe devant une agence de voyage faisant la pub de son expédition au Kili. Plusieurs années s’écoulent…Puis, en 2019, nous passons par hasard devant cette même agence qui relance l’aventure. On se lance !
Le parcours de notre équipe suivra la voie Machame. Les paysages changent au fur et à mesure que nous gagnons de l’altitude. De la forêt tropicale aux landes, des roches volcaniques aux arrêtes enneigées, le Kili est une merveille pour les amateurs de montagnes et de grands espaces. Le mal des montagnes se manifestera aux alentours des 4600 mètres d’altitude à Lava Tower. Heureusement, nous dormirons plus bas cette nuit-là et cette « pénible » étape sera en réalité un bon entrainement pour l’ascension finale !
L’ascension finale : le physique…mais surtout le mental !
Nous allumons nos lampes frontales « C’est le moment ! Vous allez monter au sommet. Kilimandjaro, Hakuna Matata ! » nous dit le guide local. La tension monterapidement. Nous faisons un pas, puis un autre, chacun plus difficile que le précédent. « Don’t sleep ! » Nos yeux s’ouvrent. Le vent souffle, il fait très froid (-25°C). Mais que fais-je ici ? Lorsqu’on part pour une telle aventure, on sait à l’avance que certains moments seront difficiles. Nous en avions discuté et étions convaincus que malgré notre soutien l’un pour l’autre, il y aurait une partie de l’expédition pendant laquelle chacun d’entre nous devrait se battre et résister seul contre l’envie d’abandonner.
L’émotion nous submerge au moment d’apercevoir le panneau de Stella Point, 5756 mètres. Nous y sommes ! Sur le toit de l’Afrique !
C’est un véritable exploit pour nous, qui ne sommes pas habitués à ce genre d’expédition. Nous ne réalisons pas à ce moment tout ce que cette aventure nous a apporté et, encore aujourd’hui, nous ne sommes toujours pas sûr d’être revenus de cette incroyable aventure.
Nous ne pouvions finir sans remercier nos guides et porteurs. Avec un sourire incroyable, ils sont plusieurs dizaines à nous soutenir, nous guidant avec leur bonne humeur. Coup de chapeau à ces hommes ET femmes sans qui aucun de nous ne serait arrivé au sommet.”
Découvrez tous les récits de Justine et Florent sur leur blog, par ICI
Il était une fois un véritable dépassement de moi dans l’ascension du Kilimandjaro – Par Lucie
“Un des plus beaux moments que j’ai vécu en Afrique serait sans doute mon ascension du Kilimandjaro en Tanzanie. Une aventure extraordinaire qui n’a pas été facile mais qui pourtant a été riche en émotions, en dépassement de soi et en découvertes !
Je me souviens surtout de ce moment, où arrivée au dernier camp avant l’ultime ascension – le Barafu Camp – le guide m’annonce que notre tente est là, entre les rochers et que depuis notre tente nous avons une vue sur « la mer de nuages » qui s’étend à perte de vue face à nous.
Je vais assister sans doute à l’un des plus beaux couchers de soleil de ma vie. Je suis absolument épuisée, je pense que je ne réalise pas vraiment ce qu’il est en train de se passer. J’ai mis beaucoup plus de temps que prévu à faire la randonnée du jour : mes jambes ne voulaient pas avancer, mes yeux étaient chaque jour un peu plus bouffis par l’altitude. J’étais essoufflée à chaque petits pas que je faisais et j’avais mal à la tête.
Je mets un temps fou ce soir-là à parcourir la petite distance qui sépare les toilettes de la tente situées à seulement 20 mètres plus bas. Et pourtant, je prends le temps de monter sur un rocher pour immortaliser l’instant et pour prendre une photo. Je suis tellement fière de ce que j’ai déjà accompli.
Le réveil en pleine nuit pour faire la dernière ascension du Kilimandjaro s’annonce difficile. Mes souffrances de mes 6 derniers jours sont encore plus accentuées dès le début de la montée. Je peine à avancer, le temps passe et pourtant je n’enchaîne pas les mètres d’altitude comme je le devrai.
Les guides m’encouragent mais je sens bien dans leurs yeux que je ne suis pas dans le timing et que cela risque d’être compliqué pour moi d’arriver jusqu’au sommet. Je prends la dure décision de redescendre en pleine nuit les mètres que j’avais gravi et de ne pas voir le sommet enneigé du Kilimandjaro.
Dure décision, mais ce coucher de soleil sur cette mer de nuages restera à jamais gravé dans mon esprit et dans mes souvenirs. Et surtout je suis tellement fière d’avoir « fait » le Kilimandjaro, même si je ne suis finalement pas allée jusqu’au bout !!”
Lucie partage sur son compte Instagram de belles photos de ses voyages, à découvrir par ICI
Il était une fois une virée en mer pas comme les autres – Par Gaëlle
« Nous sommes parties très tôt avec ma sœur dans le Sud de l’île de Zanzibar afin de rejoindre Youssouf, un pêcheur qui nous propose de nous emmener sur son bateau avec lui.
Nous voilà alors parties à bord de son petit bateau en fibre, marée haute.
Comme à chaque fois, nous profitons d’un magnifique lever de soleil et nous sommes accompagnés par des familles de dauphins, curieux qui nous suivent une partie de notre virée.
On met les lignes de pêche à l’eau, une par personne et on attend 1 heure, 2 heures, puis 3 heures.
Quand soudain, une ligne mord… très fort. Impossible de la tenir toute seule, Youssouf paraît alors tout excité comme un enfant.
La remontée prend du temps, le poisson paraît très gros et la seule technique pour le remonter est de le fatiguer petit à petit. On voit enfin le poisson au loin : c’est un énorme espadon ! Après des minutes de remontée, on arrive enfin à le récupérer sur le bateau.
Verdict : un espadon de 24 kilos, c’est incroyable !
Youssouf en pleurerait de joie. Nous sommes rentrés au village et avons été accueillis comme des chefs. Nous avons récupéré une partie du poisson pour faire un barbecue et avons laissé le reste à Youssouf qui a pu le vendre sur le marché au poisson.
Depuis, Youssouf nous considère comme son petit porte-bonheur et nous emmène pêcher avec lui dès qu’il peut.
Mais on n’a encore jamais réussi à pêcher si gros de nouveau… »
En République Démocratique du Congo
Il était une fois la fierté d’un voyage réussi dans province du Kivu – par Laini
Je me nomme Laini. Je suis belgo-congolaise et suis née dans la province du Maniema quand elle faisait encore partie du Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Je suis organisatrice de voyage sur mesure au Kivu (République Démocratique du Congo), au Rwanda, au Burundi et en Ouganda. Mon plus beau souvenir en Afrique, du moins celui dont je suis très fière fut l’organisation d’un séjour de 80 voyageurs belges à vélo et à pied au Kivu en 2017. Ce voyage était dans le cadre d’une collecte de fonds pour soutenir une coopérative de producteurs de café et leurs proches, dans la région de Minova.
Le Kivu est cette région qui fait peur à l’international. C’est une région dont les médias se hâtent de relater les conflits armés et les violences que subit une partie de la population. Ma conviction, c’est que le Kivu, c’est beaucoup plus que cela. La population du Kivu est débrouillarde et bosseuse. Elle aspire à la paix et au développement économique de sa région. Le Kivu, ce sont aussi des parcs nationaux dont l’un est considéré comme l’un des poumons de notre planète où l’on y fait un travail remarquable de conservation. Le Kivu, ce sont des paysages verdoyants qui se jettent dans l’immensité du lac du même nom. Ce sont des moments de grâce à contempler les pêcheurs et les couchers de soleil. Alors, réussir un voyage au Kivu d’une telle ampleur avec une logistique vélo en prime et deux nuits sous tente de camping restera un moment clé pour moi car il s’agit d’une région où le tourisme se développe doucement et où les infrastructures pour l’accueil d’un groupe d’une telle ampleur restent minimes. Le voyage était splendide et le groupe est rentré conquis et ambassadeur de la région !
Entre la plantation de café, les visites de gorilles au Nord et/ou au Sud Kivu, la montée du Nyiragongo, le lac Kivu et ses îles à explorer sans oublier la petite Suisse du Kivu, cette région marque à jamais et suffira à elle-même pour un séjour d’exception en Terre Africaine »
En plus de travailler dans le monde du tourisme, Laini tient aussi un blog de voyage à découvrir par ICI
Au Rwanda
Il était une fois une ascension mouillée sur le mont Kasisimbi – Par Cécile
« Voici un petit résumé de mon aventure au Rwanda, lorsque j’ai fait l’ascension du mont Karisimbi, un volcan de 4507 mètres d’altitude.
Nous avions confié l’organisation de notre séjour au Rwanda à une agence locale qui nous a avoué par la suite ne pas être spécialiste de l’ascension du Karisimbi.
Première étape à Kigali, notre guide nous demande de faire nos courses nous-mêmes pour la nuitée que nous devrons passer sous tente en montagne. Nous qui pensions en toute logique avoir un cuisinier… On a donc acheté ce qui nous semblait le plus simple, oubliant la base : des allumettes …ainsi que le pain pour le petit-déjeuner !
On se retrouve escortés par une quinzaine de gardes armés du parc, apparemment un exercice habituel pour eux d’accompagner les touristes. Nos porteurs, pas équipés, ont porté nos bagages dans des grands sac de riz pas étanches et malheureusement nous avons eu de la pluie tout le long. Arrivés au camp de base, toutes nos affaires étaient mouillées.
Les gardes du parc avaient un briquet qui ne fonctionnaient qu’à moitié et on réussit tant bien que mal à faire un feu. On a pu sécher nos vêtements, donc par la suite, on sentait le feu !
Il manquait des piquets à la tente que l’agence nous avait fourni. Pas de matelas non plus… donc nous avons dormi au sol dans nos sacs de couchage à moitié mouillés. On s’est levés à 4 h du matin pour arriver au sommet au lever du soleil. Nous sommes arrivés en haut affamés, mais tellement heureux face à cette vue incroyable sur tous les volcans de la région.
La descente s’est faite presque entièrement sous la pluie et nous étions trempés jusqu’aux os en arrivant le soir à notre bel hôtel situé sur les bords du lac Kivu. Une belle récompense après ces deux jours d’ascension »
Au coeur de l’Afrique Australe
Au Zimbabwe
Il était une fois un spectacle grandeur nature et irremplaçable – Par Nathalie
” J’ai découvert le Zimbabwe en 2011 lors d’une mission de suivi écologique dans le parc national de Hwange.
Mon plus beau souvenir est le camp de Sinamatella pour la vue spectaculaire qu’elle offre sur le parc.
Un paysage à couper le souffle ! Le périmètre de vue s’étend à 180° sur la savane et sur 50 kilomètres à la ronde. Il permet d’observer les animaux à partir de la colline qui abrite le camp.
La caravane africaine de la prestigieuse grande galerie de l’évolution fait pâle figure à côté.
Éléphants, buffles, gnous, grands koudou, girafes, zèbres, lions… envahissent la plaine aux différentes heures de la journée. Certains sont à la recherche d’un point d’eau, d’autres sont à la recherche de nourriture.
Un spectacle grandeur nature auquel on ne peut s’attendre même dans les rêves les plus fous !
J’ai passé 3 jours à Sinamatella. La vue sur le lit asséché de la rivière Lukosi et la savane à perte de vue ont été mes plus beaux levers et couchers de soleil.
Témoin privilégiée de cette vie sauvage, le parc de Hwange reste une expérience irremplaçable…”
En Afrique du Sud
Il était une fois un safari en famille au cœur d’une réserve privée – Par Julien
” Ma famille a un lien intime avec l’Afrique et plus particulièrement l’Afrique du Sud puisque mon épouse est Sud-Africaine. J’ai deux enfants qui ont la double nationalité. Nous vivons en France mais nous avons à cœur de leur transmettre cette double culture : nous nous rendons donc dès que nous le pouvons en Afrique du Sud et ce, depuis leur plus jeune âge.
Passionné de nature sauvage, j’ai à cœur depuis leur naissance de leur faire vivre de belles expériences de safari : un moment magique pour les grands et les petits.
C’est une expérience qui n’est possible (et qui ne s’apprécie) qu’à partir d’un certain âge pour plusieurs raisons. Nous avions jusque-là fait quelques observations dans certaines réserves mais sans pouvoir en profiter pleinement à 4.
Nos enfants ont maintenant 6 et 8 ans et nous avions alors décidé de les emmener pour leur premier « vrai safari » en février dernier au cœur de la plus grande réserve privée dans le Western Cape : la réserve de Sanbona.
C’est une magnifique réserve située dans le « little Karoo », région semi désertique, située à 3 heures du Cap. Les paysages y sont splendides, le lodge est exceptionnel et l’observation des animaux est très intéressante.
Nous sommes donc partis du Cap en début de matinée pour y arriver le plus tôt possible. La route pour s’y rendre est scénique et traverse la région de Paarl et de Montagu avec des vignobles un peu partout. Nous sommes ensuite accueillis à l’entrée de la réserve par le personnel et on nous propose un transfert jusqu’au lodge ou de nous y rendre par nous-même. Nous préférons “un peu” d’aventure et décidons de nous y rendre avec notre propre véhicule : 45 minutes de piste nous attendent alors au milieu de rien !
Ce premier trajet plaît déjà beaucoup aux enfants et nous apercevons les premiers animaux. Arrivés au lodge, nous sommes accueillis comme des rois avec un cocktail, des serviettes de rafraîchissements, etc.
Arrivés au lodge, nous profitons un petit peu de la piscine avant le premier safari tant attendu de 16h. Malheureusement (pour nous), un énorme orage s’est déclaré un peu avant 15h. Il faut savoir que cette région est extrêmement aride et qu’il pleut très très rarement, surtout en février. Les locaux étaient donc très contents pour eux ainsi que pour la faune. Nous étions contents également pour eux car ils en avaient besoin mais cela a un peu perturbé notre safari de 16h. En effet, il n’avait jamais plu autant depuis 2 ans. Des rivières éphémères se sont alors formées, bloquant les pistes. Nous n’avons donc pas pu aller très loin dans la réserve ce qui a limité l’observation animalière aux hippopotames, koudous et zèbres. Les rangers sont très bien formés, passionnés et ont vraiment l’envie de transmettre leurs passions. Nous étions un peu déçus au départ mais notre ranger a tout de suite proposé aux enfants de leur en apprendre un peu plus sur la végétation et l’environnement de manière ludique. Il leur a fait découvrir certaines plantes et leur a fait par exemple fabriquer des brosses à dent avec la tige de certains arbustes. Ils étaient très intéressés et nous avons finalement passé un excellent moment.
Le lendemain matin, le ranger nous réveille à 5h du matin. Nous prenons un encas rapide et repartons sur les pistes. Le réveil est un peu rude, mais c’est le meilleur moment pour observer les animaux.
Nous sommes vite récompensés par un lever de soleil à couper le souffle que seule l’Afrique peut offrir ! Rapidement, nous croisons d’autres animaux et nous en prenons pleins les yeux. Puis est survenu un moment magique : alors que nous étions en train d’d’observer les rares lions blancs, deux rhinocéros sont passés à quelques mètres de la voiture.
Nous avions donc face à nous les lions d’un côté, les rhinocéros de l’autre : on ne pouvait pas vraiment rêver mieux.
Le temps passe vite et rapidement il est déjà l’heure de rentrer au lodge.
Les enfants (mais nous également) étions très excités à l’idée de s’y rendre et nous y avions passé 2 jours inoubliables ! Un vrai beau moment en famille comme on les aime. Ces deux jours nous ont permis d’observer de très près des lions, girafes, rhinos, zèbre, koudous, etc. L’émerveillement était à son comble !
Ce moment que je rêvais de partager avec mes enfants depuis leur naissance a été à la hauteur de nos attentes et nous avons tous hâte de repartir dans le bush pour de nouvelles observations animalières…”
Pour découvrir d’autres histoires de Julien, c’est par ICI
Il était une fois une toute première aventure sud-africaine avec un bébé – Par Aurélia
« Notre meilleur souvenir d’Afrique du Sud reste sans conteste notre excursion au Cap de Bonne Espérance, près de Cape Town, un des caps les plus célèbres au monde. Contrairement à ce que l’on pense, ce n’est d’ailleurs pas le point le plus au sud de l’Afrique. Ce fut donc notre 1er voyage à l’aventure avec notre fils Gaspard âgé de 11 mois à l’époque.
Nous voilà donc partis, Timothée, Gaspard et moi-même pour atteindre « le bout du monde ».
Une fois arrivés, on se prend vraiment une claque en pleine figure. C’est spectaculaire : l’horizon à perte de vue, la nature à l’état brut, les vents tourbillonnants, la végétation très peu présente, l’océan déchaîné…. On y croise aussi pour notre plus grand plaisir tout un tas d’animaux : autruches, babouins, élands, opossums…
Situé dans le parc national de la Table Mountain, le Cap de Bonne Espérance et le Cape Point sont les deux caps du parc national à ne pas manquer. Ils sont très proches l’un de l’autre et se rejoignent à pied par un sentier magnifique qui surplombe la mer. Attention au vent car ça souffle très fort.
À certains moments, c’était le vent qui me faisait avancer. Je me demande encore comment Gaspard a pu dormi derrière le porte-bébé.
Au milieu de ce sentier, un escalier permet d’accéder à une magnifique petite plage de bout du monde, appelée la plage Diaz. Si on avait pris nos maillots, nous aurions bien fait trempette avec nos pieds même si l’eau était glacée. C’est d’ailleurs bien le seul inconvénient au Cap : l’eau froide de la mer, digne des températures hivernales des eaux bretonnes.
Avant d’atteindre la pointe du pays, nous avions fait un petit arrêt pour le déjeuner à Kalk Bay, un village de pêcheurs très mignon, occupé par les otaries.
C’était génial, Gaspard était fou de joie. Nous avions donc opté pour le cadre authentique et la cuisine familiale du restaurant, l’Olympia Café. Je me rappelle que c’était l’anniversaire de Timothée ce jour-là. Au moment du dessert, je vois alors tout le restaurant, même les cuisiniers, se mettre à nous chanter « Joyeux Anniversaire ». Un grand moment d’émotions. Timothée était très ému.
Petit conseil : prévoyez la journée pour pouvoir bien profiter du parc. La route est tellement belle que vous multiplierez les arrêts pour admirer les paysages et prendre une tonne de photos ! “
Aurélia a écrit d’autres récits sur Cape Town sur son blog, à découvrir par ICI
En Namibie
Il était une fois la rencontre avec les Himbas – Par Marion
” La Namibie fait partie d’un de mes plus beaux voyages. C’est un pays que j’ai adoré pour ses grands espaces uniques et variés mais aussi pour ses ethnies incroyables. J’avais hâte de me rendre là-bas pour rencontrer notamment les Himbas. Ce peuple m’a toujours intrigué et fasciné par leurs couleurs, leurs tenues vestimentaires et leur façon de vivre. J’étais comme une petite fille quand je les ai rapidement aperçus à Windhoek, la capitale, le lendemain de notre arrivée. Mais, je voulais vivre une vraie rencontre et non pas passer en coup de vent. Je voulais apprendre à les connaître, partager des moments avec eux et tout simplement échanger.
C’est en compagnie de notre guide Himba que nous nous sommes rendus à la frontière avec l’Angola dans un village pas du tout touristique puisque nous étions les seuls blancs qu’ils voyaient depuis des mois. Il a fallu au préalable demander leur accord pour rester loger à l’orée de leur habitation mais tout s’est extrêmement bien passé. Nous avons d’abord salué le chef du village puis les plus anciens avant de faire connaissance avec les plus jeunes. J’ai le contact facile alors au bout de quelques minutes, on commençait déjà à rire et se taquiner. Il fallait tout de même que notre guide soit présent pour traduire nos échanges. Puis, après cette première heure passée ensemble, les Himbas se sont intéressés à nous, ont même posé devant notre objectif et nous ont emmené dans leurs maisons traditionnelles conçues à base de feuilles de palmier, de terre grasse et des excréments de vache.
En moins de 5 minutes, je me suis retrouvée avec un de leurs bébés dans les bras puis nous avons papoté des heures sur leurs coutumes et aussi sur notre pays.
Les femmes Himbas me proposent même de m’habiller dans leur tenue à savoir des peaux de chèvres et seins nus (bon j’ai gardé le tee-shirt tout de même).
Les Himbas vivent avec le soleil et la lumière. Du coup, nous nous laissons porter par ce rythme de vie qui nous convient.
Le soir venu, après avoir mangé du porridge avec eux, on propose aux enfants du village de venir visionner à la belle étoile, le dessin animé du Roi Lion sur notre ordinateur.
Quel moment magique quand nous les avons vu rire devant Timon et Pumba et s’extasier devant ces paysages qui leur sont si familiers. Au petit matin, nous avons eu l’immense joie de nous faire réveiller par une des jeunes Himbas curieuses et voulant faire un selfie avec nous. Ces moments restent à jamais gravés dans ma mémoire et rien que pour ça j’aimerais y retourner ! La Namibie m’a marquée.”
Marion tient un blog de voyage et lifestyle avec Antoine, à découvrir par ICI pour encore plus d’histoires en Namibie et ailleurs…
Il était une fois le goût de la liberté en famille – Par Agathe
“La tribu c’est notre famille, composée de 2 adultes et trois trolls de 18, 16 et bientôt 14 ans.
Bien que nous habitions désormais en Afrique du nord (à Casablanca au Maroc depuis plus de 2 ans et demi), la réponse spontanée et unanime de vous partager mon meilleur souvenir en Afrique est … la Namibie !
C’est rare qu’on soit tous du même avis donc c’est dire si ce voyage nous a plu !
Sur la question, du plus beau souvenir, nous avons encore répondu à l’unanimité, et là on frise l’exceptionnel : la faune en liberté dans des paysages époustouflants !
Pendant un peu plus de trois semaines, accompagné de notre 4X4 avec tente sur le toit, nous avons goûté ce pays magnifique, préservé du tourisme de masse, la Namibie.
Tout au long de notre itinéraire, en liberté, sans guide, nous avons découvert des animaux dans leur habitat naturel. Quel bonheur !
Et que dire du fabuleux parc d’Etosha ? En veillant bien sûr à respecter les consignes de sécurité, nous avons passé plusieurs jours à observer et admirer de jour comme de nuit, les « Big Five » (lions, éléphants, buffles, léopard, rhinocéros noir) mais aussi les girafes, singes, zèbres, oryx, autruches, oiseaux etc.
Un souvenir magique et inoubliable pour tous !
Nos avis divergent sur l’animal préféré même si l’éléphant est celui qui nous a le plus impressionné. J’avoue un gros faible pour les zèbres très craintifs et l’absolue grâce et élégance des girafes… en LIBERTÉ !”
Agathe vit actuellement avec sa famille à Casablanca au Maroc. Elle tient aussi un blog de voyage où elle raconte ses aventures en famille, à découvrir par ICI
Il était une fois des instants de vie précieux avec les Bushmen – Par Christine
« Pour m’accompagner, ils ont revêtu leur cache-sexe traditionnel en peau décoré de perles, couvrant tout juste ce qu’il faut. Je n’en demandais pas tant, mais il est vrai que pour se transporter dans l’ambiance, c’est plus facile. Cependant, doivent-ils se déguiser pour être authentiques ou portent-ils un accoutrement lorsqu’ils s’habillent à l’européenne ? Difficile pour moi d’émettre un jugement et je m’en garde bien, savourant cette marche, accompagnée de trois Bushmen issus d’un des peuples les plus fascinants de la Terre. Je mesure toute la chance qui m’est offerte de pouvoir partager ces moments avec eux.
Ils ne vont pas à la chasse ce matin, ils s’autorisent donc un brin de causette qui anime la marche. Ils parlementent très doucement, leur langage aux intonations nasales est ponctué de clics. Si discret, s’en est presque un chuchotement. Une petite musique joyeuse émise par leur langue qui claque contre le palet ou qui tape sur les dents, entrecoupée de rires, me berce. Passer du temps auprès des Bushmen c’est toucher l’harmonie, effleurer la perfection. Ils apaisent, aménagent une douce ambiance, transforment tout en poésie. Malgré le léger pépiement de la conversation, dont je me délecte sans en comprendre un traître mot, un oréotrague nous espionne du haut d’une corniche. Cette petite antilope grise passe sa vie dans les rochers. Ses sabots caoutchouteux adhèrent parfaitement à la roche et lui permettent l’escalade et les sauts au beau milieu des fractures et des concrétions. Pas le moins du monde perturbé, elle nous regarde. Ferions-nous tellement partie du paysage pour qu’elle se méfie si peu ? Je me plais à le penser, moi qui rêve de me fondre dans la nature, d’être invisible pour la surprendre en coulisses…
Amusés, les trois hommes la taquinent avec de petits bruits de langue. Elle ne bouge pas. Ce n’est que quelques instants plus tard, lorsque je me détourne pour l’admirer encore qu’elle a disparue, happée par la montagne.
Nous transpirons. Alors que la sueur dégouline sans retenue depuis la racine de mes cheveux tout au long de mon dos, elle perle à peine le front et les tempes des Bushmen. La mienne est inodore grâce au subterfuge du déodorant, la leur est acre et forte. Une odeur fauve, animale, qui plane dans leur sillage.
Les mopanes et les promontoires rocheux nous procurent une ombre divine. Une grotte profonde protège des peintures rupestres, oryx et springboks font des cabrioles stylisées sur le granite. C’est toujours avec une grande émotion que je suis face à ces merveilles. Depuis quand décorent-elles ses refuges ? Quel est l’artiste qui a tracé sur la pierre rugueuse avec une telle précision animaux et personnages ? Pendant que je rêve de la nuit des temps, les hommes préparent un feu. En un clin d’œil, je passe sans transition du rêve à la réalité. Les images se superposent, je flotte quelque part dans l’intemporel »
La Namibie a beaucoup inspirée Christine et c’est comme un hommage qu’elle lui devait. Par passion pour ce beau pays, Christine a d’ailleurs écrit un livre « C’est mon Afrique et vous allez l’adorer » que vous pouvez vous procurer par ICI.
Au coeur de l’Océan Indien
L’Archipel des Comores
Il était une fois un premier voyage en solo dans l’archipel des Comores – Par Lee
« J’ai passé 15 jours, en immersion totale, dans une famille comorienne, adoptant leur us et coutume et prenant terriblement conscience d’être une privilégiée dans ce monde. Pour ne raconter qu’un seul instant, banal, simple mais tellement vrai et savoureux, le voici :
“Seulement quelques heures d’électricité par semaine, pas de ventilation pour lutter contre la chaleur humide et étouffante des nuits, ou pour repousser le méchant tournoiement des moustiques prêts à me dévorer. Il est 20h00, pour me rafraîchir je récupère de l’eau de pluie. Elle est fraîche, la nuit chaude et noire. En guise de douche, 4 murs de parpaings, un seau et un bock. Nue sous le ciel étoilé des Comores, l’occidentale que je suis, ne l’est plus. Je savoure cette parenthèse qui m’est offerte.”
Un autre instant de voyage aux Comores tout aussi marquant que je souhaitais partager avec vous :
« L’archipel des Comores compte 3 îles : grande Comore, Anjouan et Mohéli. Grande Comore, l’île principale et la plus peuplée, était mon pied à terre pendant ce voyage en solo.
Moheli m’attirait beaucoup, connue pour sa beauté sauvage qui abrite un patrimoine naturel terrestre et marin à part. Pour y aller, je n’avais d’autres choix que de monter à bord d’un petit cargo de marchandise. L’aménagement pour les quelques voyageurs était très sommaire. Quelques planches de bois faisant office de banc dans une cale sans aération à la sortie de la salle des machines. Ce fut rude. Les odeurs de kérosène mêlées à celles de notre sueur, étaient terribles. La traversée, de nuit a duré 8 heures.
Un voyage interminable pendant lequel j’ai lutté sans cesse contre la nausée et les maux de tête. Nous sommes finalement arrivées au petit matin. Heureuse d’être là, chassant l’idée que 3 jours plus tard je devrai revivre la même chose pour le retour. Trois jours s’écoulèrent au paradis, oubliant très vite cette mésaventure.
C’était sans me douter que la mésaventure qui m’attendait n’était en rien comparable à celle qui allait suivre. Sur le quai attendant de monter à bord du cargo. Nous apprenons que le bateau est en panne et ne repartira pas avant 3 semaines et qu’il n’y a pas d’autres navettes de prévu à moins de faire la traversée illégalement à bord d’une barque de pêcheur utilisée généralement pour les trajets clandestins. Ni une ni deux, je ne réfléchis même pas et me mets à la recherche d’un passeur, mon vol retour pour Mayotte étant le lendemain. Finalement, la mission fut bouclée très rapidement, moyennant une centaine d’euros. En revanche, je n’avais pas mesuré une seule minute les dangers que je prenais en faisant cette traversée de 80km en plein océan à bord d’une barque de pêcheur, risquant ma vie à chaque passage de vague, certaine atteignant les 3-4 mètres. Aujourd’hui, avec le recul des années je souris de cette insouciance, heureuse que je sois arrivée saine et sauve. Mais quelle aventure… »
Lee est franco-anglaise, infirmière, maman et photographe amateur. Elle a posé ses valises en 2008 sur l’île de la Réunion en famille. C’est en 2006, alors qu’elle vivait à Mayotte qu’elle a entrepris ce voyage en solo aux Comores. Une immersion totale dans la vie des comoriens. Une expérience personnelle très enrichissante, qui l’a fait sortir de sa zone de confort, qui l’a fait réfléchir sur sa condition en tant qu’occidental et qui l’a poussé encore plus à mener vers une vie plus simple. Ne manquez pas de suivre Lee sur sa page Instagram, elle fait de superbes photos et c’est par ICI.
À Madagascar
Il était une fois une traversée longue, intense et hors du temps à Madagascar – Par Claire
« Septembre 2018 – J’arrive à l’aéroport d’Antananarivo, après tant d’avertissements venant de tout mon entourage concernant la dangerosité des lieux à Madagascar.
Ma chance : avoir rencontré un couple d’amis à Mayotte : lui est Breton et elle, est Malgache “Évidement que tu peux prendre le taxi brousse seule pour traverser Mada !!!”
Il ne m’en fallait pas plus pour me rassurer.
Depuis l’aéroport, le taxi driver me prend sous son aile et me dépose à la gare routière où l’un des sprinters parmi une centaine, m’attend.
Entre Tana et Diego Suarez, me voilà sur la route qui restera l’un de mes plus beaux souvenirs à Madagascar.
Par plus beau, j’entends aussi l’un des plus éprouvants et des plus mémorables.
Je découvre alors pour la toute première fois, plusieurs facettes de l’Afrique : l’authenticité, la simplicité et aussi la crainte un peu.
Le regard des gens autour de moi, interrogateur.
Les premiers échanges, pas si facile. La langue n’est pas censée être une barrière. Et pourtant, on me met un peu à l’épreuve.
L’humilité. La patience aussi. 36 heures où peu à peu, la route défile et l’état de la route est de pire en pire, mettant mon corps et mon esprit à rude épreuve. Cela n’en finit pas mais c’est comme si en même temps le temps s’était arrêté !
Les paysages sous mes yeux changent peu à peu. Tantôt arides, tantôt verts et montagneux. Les pauses s’enchaînent, le temps s’étire encore, Je ne compte plus les heures.
Le chauffeur annonçait 12 heures de trajet, nous sommes déjà à plus de 20 heures et la route est encore bien longue. Je ne peux pas dormir, car je suis secouée par le balancement du véhicule. Je suis aussi submergée par l’émotion, la beauté des paysages mêlé à un sentiment d’adaptation très fort pour dépasser ce paradoxe qui s’installe entre le mode de vie que je viens de quitter et celui qui s’offre à moi sans limite !
J’ai vécu à ce moment-là, l’un des moments les plus intenses relié directement par cette notion de temps qui, j’en aurai la confirmation plus tard, est assez peu existante à Madagascar !
J’arrive enfin, 36 heures plus tard, auxquelles je rajouterai une heure de taxi 4L, afin de rejoindre les plages paradisiaques de la baie de Sakalava. Ces plages auraient également pu être citées comme le plus beau souvenir de voyage que j’ai vécu, mais mon séjour aurait été sans aucun doute un peu moins savoureux sans l’expérience de ce périple qui était si … irréel. “
Pour encore plus de récits de voyage, filez voir le blog de voyage de Claire par ICI
Voilà, sans ces histoires, cet article n’aurait pas pu être dévoilé sur le blog.
Alors, je tiens une fois de plus à remercier chacune des personnes qui ont contribué à cet article et d’avoir partagé avec moi leurs histoires et leurs photos.
N’hésitez pas à partager cet article si il vous a plu pour partager de belles ondes africaines à votre entourage !
Si vous souhaitez découvrir d’autres récits de voyages sur le continent africain, ne manquez pas de découvrir l’un de mes moments les plus marquants de ma vie au Congo.
A très bientôt les voyageur(se)s ! Et n’oublions pas de continuer à…. RÊVER !
[…] eu envie de participer. Ce bel article collaboratif intitulé Petites-histoires-grands-souvenirs-de-voyage-en-afrique vient de paraître sur son […]